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A en croire un responsable du FLN algérien cité par l’agence Reuters et la chaîne TV Ennahar, 26 membres du Front Polisario se trouvaient à bord de cet appareil dont la destination était Tindouf puis Béchar.
Une destination qui n’est pas anodine vu que la tension est à son paroxysme entre le Maroc et l’Algérie du fait des incursions répétées du Polisario dans la zone tampon.
En effet, Tindouf est située à 1.800 km d'Alger et près des frontières du Maroc. Elle abrite de nombreux camps du Polisario ainsi que le siège de ses soi-disant administrations.
Quant à Béchar, ville frontalière avec Figuig, elle abrite une importante base militaire de l’armée de l’air algérienne qui y "déploie un détachement d'intercepteurs MIG-25PDS ainsi que des hélicoptères Mil Mi-171. Il semble également que des MIG-23 y soient stockés", indique le site spécialisé aviationsmilitaires.net.
Autre fait troublant : la présence à bord d’un avion militaire algérien d’un nombre important de membres du Front Polisario.
De fait, il n’est un secret pour personne que sans l’Algérie, il n’y aurait peut-être jamais eu de Polisario et que celle-ci a toujours abrité, financé et armé celui-ci. Elle s’en est également servie comme instrument dans sa politique hégémonique et hostile à notre intégrité territoriale.
Depuis la fin des années 1990, le pays s’est, par conséquent, engagé dans une inquiétante course aux armements, ses dépenses militaires (tous postes compris) étant passées de 3,6 milliards de dollars en 2004 à 13 milliards de dollars en 2015 pour se stabiliser à un peu plus de 10 milliards en 2017. En moyenne, l’Algérie est devenue l’un des premiers importateurs d’armes du continent africain. Avec une part équivalant à 4,5% du PIB, les dépenses militaires algériennes commencent à peser lourd, d’autant plus que les prix du pétrole (ressource qui contribue à 95% des recettes extérieures) sont en repli et que le matelas financiers dont ce pays disposait a fondu comme neige au soleil. Si le chaos libyen ainsi que la dégradation de la situation sécuritaire dans le Sahel, notamment dans le nord du Mali, justifient en partie cette course aux armements, il n’en demeure pas moins que c’est l’ombre de la guerre d’usure que l’Algérie mène contre notre pays qui plane sur cette dynamique attentatoire au devenir commun des peuples de la région et au développement socioéconomique des pays maghrébins.
Crashs militaires
Le plus grave de ces dernières années remonte à février 2014: 77 personnes - militaires et membres de leurs familles - avaient péri dans l'accident d'un Hercules C-130, appareil de transport de l'armée algérienne, qui s'était écrasé alors qu'il survolait le mont Fortas, près d'Oum El Bouaghi (500 km à l'est d'Alger).
Une personne avait survécu. Le ministère de la Défense avait attribué l'accident aux mauvaises conditions météorologiques.
Plus récemment en 2016, 12 militaires algériens ont été tués dans l'accident de leur hélicoptère qui s'était écrasé dans le Sud du pays en raison d'une panne technique.
En novembre 2014, un chasseur MIG-25 de l'armée algérienne s'était écrasé lors d'un entraînement à 200 km au sud d'Alger, après que son pilote se fut éjecté. Un mois auparavant, un bombardier Sukhoï-24 s'était écrasé lors d'un entraînement au sud d'Alger, tuant les deux militaires à bord.
En décembre 2012, deux pilotes de l'armée de l'air algérienne avaient péri dans la collision en plein vol de leurs deux avions de combat au cours d'un entraînement à Tlemcen, dans l'extrême ouest algérien.
Un mois auparavant, six personnes - cinq militaires et un représentant de la Banque d'Algérie - avaient été tuées dans la chute d'un appareil CASA C-295 de l'armée de l'air algérienne, dans le sud-est de la France, un accident attribué à une accumulation de givre.