
Ce 7ème Dialogue politique placé sous la thématique "Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers des réparations: rôle des INDH et des autres acteurs des droits de l’Homme", vise à favoriser le dialogue entre les acteurs clés du continent afin d'initier et de maintenir des collaborations et des idées stratégiques qui mèneraient à des actions concrètes concernant la mise en œuvre des engagements en matière de droits de l'Homme en Afrique.
Dans une déclaration à la MAP à l’issue de la cérémonie de clôture de cette session, la présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et de l’Alliance mondiale des Institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI), Amina Bouayach, a souligné que trois grands axes ont été retenus lors de ce Dialogue, relevant que le premier concerne la détermination des responsabilités historiques liées à la colonisation, à l’esclavage et à la traite des êtres humains, tandis que le deuxième porte sur les mécanismes de mise en œuvre d’une justice réparatrice en faveur des Africains.
Le troisième axe, a-t-elle ajouté, porte sur les finalités économiques de cette justice, notamment dans leur lien avec le développement durable du continent.
Mme Bouayach a fait savoir que l’un des points importants soulevés lors de ces discussions a été la nécessité de renforcer le rôle des Institutions nationales des droits de l’Homme et l’impératif de leur fournir un appui en moyens humains, logistiques et financiers, afin qu’elles puissent remplir pleinement leur mission en tant qu’acteurs centraux dans ce processus.
Mme Bouayach a aussi indiqué que les débats ont mis en avant l’impératif d’une véritable renaissance culturelle africaine, permettant de revisiter, reconnaître et valoriser l’expérience historique des Africains durant la période coloniale.
En marge de sa participation à ce Dialogue politique, la présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et de l’Alliance mondiale des Institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI) a eu des entrevues avec le président de la Commission nationale éthiopienne des droits de l’Homme, Berhanu Adello, et la ministre éthiopienne de la Justice, Hanna Arayaselassie.