LibéSPort




Zoom







Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

Tour de France : Contador, favori et trouble-fête

Mardi 28 Juin 2011

Le Tour de France démarre samedi prochain de Vendée avec l’Espagnol Alberto Contador dans le double rôle de favori indiscutable et de trouble-fête, onze mois après sa troisième victoire dans la Grande Boucle. L’affaire qui pourrait le priver de ce troisième succès, suite à un contrôle antidopage positif pour lequel il a été acquitté en première instance, attend encore son dénouement (audience début août). Elle pèse lourdement sur le climat de la course même si la présence de l’Espagnol dans le peloton du Tour obéit à une logique sportive et réglementaire. Cette année, Contador a déjà couru... et souvent gagné. Dominateur dans le Tour d’Italie en mai, il a surtout cherché à récupérer en juin afin de relever un défi, le doublé Giro-Tour, qui n’a pas été réussi depuis l’Italien Marco Pantani en 1998.Redevenu conquérant, Contador a évolué à un niveau supérieur à celui de l’année passée, quand il avait tremblé jusqu’au bout contre le Luxembourgeois Andy Schleck. Durant le printemps, le cadet des Schleck, lui, a préservé ses forces, quitte à laisser une impression mitigée au récent Tour de Suisse. Deux fois deuxième (2009, 2010), à chaque fois derrière Contador, le Luxembourgeois veut gagner, avoir le maillot jaune à l’arrivée, pour éloigner la déception de l’année passée quand il s’était incliné de 39 secondes, le temps perdu à la seconde près dans le port de Balès, dans les Pyrénées, à cause d’un problème de dérailleur. Gagner enfin, avec l’appui de son frère aîné Frank, à la tête d’une nouvelle formation (Leopard), alors que Contador porte ses anciennes couleurs (Saxo Bank). Le Tour se résumerait-il à un duel ? Leurs adversaires préfèrent parler de podium, sans évoquer la marche visée au terme des 3430 kilomètres, le 24 juillet sur les Champs-Elysées, en conclusion des 21 étapes. Ceux qui l’ont approché l’an passé, l’Espagnol Samuel Sanchez (Euskaltel, 4e), le Belge Jurgen Van den Broeck (Omega Pharma, 5e) et surtout le Néerlandais Robert Gesink (6e), à la tête d’une puissante formation Rabobank, reviennent. Tout comme l’Australien Cadel Evans (BMC), éliminé l’an passé sur chute, l’Italien Ivan Basso (Liquigas) et le Britannique Bradley Wiggins (Sky), en retrait en 2010 à l’image des quatre pointes de Radio Shack (Klöden, Brajkovic, Leipheimer, Horner) désormais privée du “patron” Lance Armstrong.

Libé

Lu 222 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Actualité | Dossiers du weekend | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Billet | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe












Inscription à la newsletter