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Outre Sidi Bouzid (centre-ouest), sa voisine Kasserine observe le débrayage, tout comme Gafsa, une région minière qui est le théâtre de conflits sociaux récurrents, et Sfax, dont la capitale éponyme est la deuxième ville du pays.
L'essentiel des institutions publiques et privées n'ont pas ouvert leurs portes jeudi matin dans ces régions, à l'appel des branches régionales de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT). Des manifestations y étaient prévues.
Seules des petites boutiques et cafés de quartier fonctionnaient dans la matinée.
Ces grèves régionales sont un prélude du débrayage national annoncé par le syndicat pour le 13 décembre pour dénoncer une attaque mardi à Tunis contre son siège orchestrée, selon l'UGTT, par des milices islamistes pro-Ennahda, le parti au pouvoir.
Dans son histoire, ce syndicat, qui revendique un demi-million de membres, n'a appelé qu'à deux grèves nationales, l'une en 1978, et une autre, de deux heures, le 12 janvier 2011, deux jours avant la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali.
Les grèves, manifestations violentes et crises politiques se multiplient à l'approche du 2e anniversaire du début de la révolution le 17 décembre, lorsqu'un vendeur ambulant s'est immolé par le feu pour dénoncer des brimades policières et la misère.
Les espoirs déçus de la révolution nourrissent l'instabilité, en particulier dans l'intérieur du pays, marginalisé sur le plan économique depuis des décennies.
Cette nouvelle crise intervient trois jours après la fin de près d'une semaine d'affrontements entre policiers et manifestants à Siliana, au sud-ouest de Tunis, après qu'une grève générale organisée par l'UGTT dans la région a dégénéré.