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C'est un fait préoccupant que met en lumière une étude parue dernièrement dans la revue Nature. Celle-ci indique en effet que de nombreux pays utilisent leurs réserves d'eau souterraine bien plus vite que celles-ci ne peuvent être renouvelées. Concrètement, ce seraient pas moins de 25% des habitants de la planète Terre qui vivraient dans une zone où l'eau souterraine est surexploitée. Un pourcentage qui correspond à 1,7 milliard de personnes, soit "le quart de la population mondiale qui vit dans ces régions où l'eau souterraine est surexploitée", d'après l'hydrologiste canadien de la McGill University de Montréal et principal auteur de l'étude, Tom Gleeson.
Celui-ci détaille à l'AFP les zones les plus touchées : "Les pays qui surexploitent l'eau souterraine de façon plus significative sont les Etats-Unis, l'Inde, la Chine, le Pakistan, l'Iran, l'Arabie saoudite et le Mexique, et les populations les plus nombreuses qui en subissent les conséquences sont en Inde et en Chine". L'irrigation agricole serait ainsi la principale cause de cette surexploitation. Afin d'essayer de mieux quantifier le phénomène, l'étude a utilisé un nouvel outil, "l'empreinte eau souterraine".
Il s'agit de la surface d'extraction d'eau souterraine à un endroit donné. Celle-ci est alors comparée à la superficie des réserves d'eau souterraine au même endroit. Par exemple, l'empreinte du bassin sud-capsien du nord de l'Iran est 98 fois supérieure à la superficie des réserves d'eau souterraine. Celle du bassin du Gange supérieur, en Inde et au Pakistan, est 54 fois supérieure et celle des Grandes plaines américaines 9 fois supérieure. Avec un tel paramètre, les chercheurs ont établi que l'empreinte mondiale, donc l'utilisation d'eau souterraine mondiale, serait 3,5 fois supérieure à la surface des nappes souterraines. D'après l'étude, 20% des nappes d'eau seraient surexploitées. Le plus inquiétant pour Gleeson est que "les hommes surexploitent l'eau dans des bassins cruciaux pour l'agriculture, en particulier en Amérique du nord et en Asie". De plus, l'ONU a annoncé que l'extraction des nappes souterraines aurait triplé ces 50 dernières années et fournirait près de 50% de l'eau bue dans le monde.
"Ce n'est pas durable. Nous ne savons pas combien de temps les aquifères tiendront", explique ainsi Gleeson soulignant que l'épuisement des ressources d'eau naturelles est un problème majeur. Désormais, les auteurs de l'étude cherchent donc à propager leur nouvel outil de calcul pour compléter les mesures existantes telles l'empreinte carbone (émissions de CO2) ou l'empreinte écologique (surface de terre et d'eau utilisée).
Celui-ci détaille à l'AFP les zones les plus touchées : "Les pays qui surexploitent l'eau souterraine de façon plus significative sont les Etats-Unis, l'Inde, la Chine, le Pakistan, l'Iran, l'Arabie saoudite et le Mexique, et les populations les plus nombreuses qui en subissent les conséquences sont en Inde et en Chine". L'irrigation agricole serait ainsi la principale cause de cette surexploitation. Afin d'essayer de mieux quantifier le phénomène, l'étude a utilisé un nouvel outil, "l'empreinte eau souterraine".
Il s'agit de la surface d'extraction d'eau souterraine à un endroit donné. Celle-ci est alors comparée à la superficie des réserves d'eau souterraine au même endroit. Par exemple, l'empreinte du bassin sud-capsien du nord de l'Iran est 98 fois supérieure à la superficie des réserves d'eau souterraine. Celle du bassin du Gange supérieur, en Inde et au Pakistan, est 54 fois supérieure et celle des Grandes plaines américaines 9 fois supérieure. Avec un tel paramètre, les chercheurs ont établi que l'empreinte mondiale, donc l'utilisation d'eau souterraine mondiale, serait 3,5 fois supérieure à la surface des nappes souterraines. D'après l'étude, 20% des nappes d'eau seraient surexploitées. Le plus inquiétant pour Gleeson est que "les hommes surexploitent l'eau dans des bassins cruciaux pour l'agriculture, en particulier en Amérique du nord et en Asie". De plus, l'ONU a annoncé que l'extraction des nappes souterraines aurait triplé ces 50 dernières années et fournirait près de 50% de l'eau bue dans le monde.
"Ce n'est pas durable. Nous ne savons pas combien de temps les aquifères tiendront", explique ainsi Gleeson soulignant que l'épuisement des ressources d'eau naturelles est un problème majeur. Désormais, les auteurs de l'étude cherchent donc à propager leur nouvel outil de calcul pour compléter les mesures existantes telles l'empreinte carbone (émissions de CO2) ou l'empreinte écologique (surface de terre et d'eau utilisée).