La Marche de dimanche a d’ailleurs réuni pratiquement toutes les sensibilités que connaît la société marocaine. A une exception près, devrions-nous ajouter, pour être plus précis.
La participation à la Marche très remarquée de toutes les composantes de l’USFP se situe, bien évidemment, dans la logique des choses, l’Ittihad ayant toujours fait de la cause féminine une priorité absolue. Il est, cependant, tout aussi normal que le PJD ait, une fois de plus, cherché à ramer à contre-courant, la femme représentant pour lui un vulgaire objet. Un lustre au meilleur des cas.
Et c’est le même Benkirane qui s’était rendu coupable à maintes reprises d’agissements bizarroïdes ou de déclarations irrespectueuses à l’encontre de la femme qui a choisi de réunir, à la veille de la fête de la femme, les siens à Dchira.
Pour garantir au chef de la confrérie une présence respectable, on est allé jusqu’à qualifier son «meeting» de franche opposition à la Marche des femmes, désignée, sans scrupules, de marche de l’athéïsme.