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Dans cette déclaration, le groupe s’est félicité de l'ouverture, par de nombreux pays, de consulats généraux dans les villes de Dakhla et Laâyoune, qui constituent un levier de renforcement de la coopération économique et des investissements, au profit des populations locales, du développement régional, et aussi continental. Tout en soulignant que l'interaction des Etats membres avec le Conseil et le Haut-commissaire doit conserver son caractère bilatéral et être préservée de toute instrumentalisation qui engendre des débats contreproductifs au sein du Conseil, l’ambassadrice Nzenze a rappelé que la question du Sahara demeure un différend politique traité par le Conseil de sécurité de l'ONU, qui reconnaît la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc comme crédible et sérieuse pour une solution définitive à ce différend régional. Elle a noté que la résolution de ce différend régional contribuera à concrétiser les aspirations légitimes des peuples africains et arabes en matière d'intégration et de développement, objectif que le Maroc continue de viser et pour lequel il déploie des efforts sincères et continus.
Dans ce même ordre d’idées et tout en rappelant l’engagement du Royaume, depuis de nombreuses années dans une interaction constructive, volontaire et profonde avec le système des droits de l’Homme des Nations unies, en particulier le bureau de la Hautcommissaire aux droits de l’Homme (HCDH), pour la promotion et le respect des droits de l’Homme sur l’ensemble du territoire marocain, elle a mis en avant les résolutions du Conseil de sécurité qui se félicitent du rôle joué par les Commissions nationales et régionales des droits de l’Homme à Dakhla et Laâyoune et de l'interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme de l’Organisation des Nations unies. Cette déclaration, faite dans un cadre formel au sein des Nations unies, par des Etats issus de divers continents, vient confirmer l’adhésion internationale de plus en plus claire et forte à la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud, et le rejet de l’exploitation des enceintes du Conseil des droits de l’Homme par l’Algérie et son groupuscule isolé entraîné dans cette instrumentalisation devenue évidente et malvenue, aux yeux de l’écrasante majorité des membres du Conseil.