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Marque cosmétique française haut de gamme au rayonnement mondial, mais au capital familial, qui n'a pas changé de mains en près de 50 ans: Sothys est une success-story indépendante qui détonne dans un secteur où résistent surtout les groupes adossés aux puissants fonds de pension.
Depuis son unité de production à Meyssac, village de 1.300 habitants du sud Corrèze (centre de la France), Sothys (marques Simone Mahler et Bernard Cassière, notamment), produit par an 443 tonnes d'émulsion et 160.000 litres de lotion, dont 80% partent à l'export équiper environ 15.000 instituts, hôtels et spas de standing dans près de 120 pays.
Aux origines du groupe, qui possède 13 filiales dans le monde et emploie directement 500 personnes, était un atelier de 60 mètres carrés et six salariés, sous l'institut de beauté parisien fondé par le Dr Hotz, un biologiste qui commercialisait ses propres produits. Passionné d'égyptologie, il lui avait donné le nom d'une divinité égyptienne, Sothys.
Bernard Mas, professeur de français issu de la Sorbonne, rachète en 1966 l'institut Sothys et les produits avec l'aide de son père Henri, co-fondateur du laboratoire monégasque Asepta. Jeune PDG et globe-trotter invétéré, Bernard Mas part en Asie et en Amérique rechercher des partenariats avec des instituts, des écoles d'esthéticiennes, des fabricants.
"A l'époque c'était compliqué (de se déplacer), mais il était aussi quasiment le seul sur la scène internationale", ce qui a permis à la marque d'établir des rapports de confiance durables, voire d'amitié, avec des partenaires mondiaux", raconte son fils Christian Mas, à présent président de Sothys France.
Dans les années 70, Sothys fut parmi les premières à proposer en institut un lifting esthétique, sans méthode invasive, via des produits au collagène. Au début des années 90, elle est un des pionniers qui remplacent les composants animaux de leurs cosmétiques par des sources végétales, puis plus tard suppriment progressivement les parabens (conservateurs) de ses produits.
Précurseur encore dans les années 2000 en proposant une gamme de cosmétiques comestibles au chocolat, Sothys prévoit de lancer fin 2013 une gamme à base d'éleuthérocoque (un épineux aussi appelé ginseng de Sibérie). Mas avait découvert cette plante médicinale d'Europe de l'Est dans les années 60, mais n'avait pas alors les fonds suffisants pour développer ce principe actif.
Depuis son unité de production à Meyssac, village de 1.300 habitants du sud Corrèze (centre de la France), Sothys (marques Simone Mahler et Bernard Cassière, notamment), produit par an 443 tonnes d'émulsion et 160.000 litres de lotion, dont 80% partent à l'export équiper environ 15.000 instituts, hôtels et spas de standing dans près de 120 pays.
Aux origines du groupe, qui possède 13 filiales dans le monde et emploie directement 500 personnes, était un atelier de 60 mètres carrés et six salariés, sous l'institut de beauté parisien fondé par le Dr Hotz, un biologiste qui commercialisait ses propres produits. Passionné d'égyptologie, il lui avait donné le nom d'une divinité égyptienne, Sothys.
Bernard Mas, professeur de français issu de la Sorbonne, rachète en 1966 l'institut Sothys et les produits avec l'aide de son père Henri, co-fondateur du laboratoire monégasque Asepta. Jeune PDG et globe-trotter invétéré, Bernard Mas part en Asie et en Amérique rechercher des partenariats avec des instituts, des écoles d'esthéticiennes, des fabricants.
"A l'époque c'était compliqué (de se déplacer), mais il était aussi quasiment le seul sur la scène internationale", ce qui a permis à la marque d'établir des rapports de confiance durables, voire d'amitié, avec des partenaires mondiaux", raconte son fils Christian Mas, à présent président de Sothys France.
Dans les années 70, Sothys fut parmi les premières à proposer en institut un lifting esthétique, sans méthode invasive, via des produits au collagène. Au début des années 90, elle est un des pionniers qui remplacent les composants animaux de leurs cosmétiques par des sources végétales, puis plus tard suppriment progressivement les parabens (conservateurs) de ses produits.
Précurseur encore dans les années 2000 en proposant une gamme de cosmétiques comestibles au chocolat, Sothys prévoit de lancer fin 2013 une gamme à base d'éleuthérocoque (un épineux aussi appelé ginseng de Sibérie). Mas avait découvert cette plante médicinale d'Europe de l'Est dans les années 60, mais n'avait pas alors les fonds suffisants pour développer ce principe actif.