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M. Bensaid a souligné que ce Festival a une identité propre à l’image de la métropole qui l’accueille et qu’il s’attache à cette identité pluridisciplinaire qui a fait le succès de ses premières éditions. Le président a ajouté qu’il ne faut pas comparer ce festival dont le budget ne dépasse pas 28 millions de DH avec d’autres manifestations. Pourtant, il a promis que cette édition sera à la hauteur des attentes des Casablancais.
Selon Farid Bensaid, cette année, la programmation sera riche et variée. Elle sera marquée plus particulièrement par la musique hip-hop. Cet intérêt trouve son origine dans l’écho favorable que cette culture a trouvé chez la jeunesse marocaine. La preuve, le concert du rappeur américain Busta Rhymes l’été dernier, qui était fortement accueilli.
En juillet prochain, le tapis rouge se déroulera à Missy Elliott, la reine du hip-hop qui viendra clôturer le Festival. Elle dévoilera au public les dernières chansons de son album « Block Party ». Cette femme d’influence, archi talentueuse, a marqué l’histoire de la musique américaine et a collaboré avec quelques-unes des plus grandes stars de la pop (Madonna, Beyoncé, Janet Jackson,…).
Hassan Bentaleb
Suite page 3
Preuve que sa musique dépasse le cadre de son genre. D’autres stars de la pop sont attendues dans des registres différents cette année : la Marocaine Hindi Zahra, qui a conquis la scène world avec un premier album (Handmade) sorti en ce début d’année ; la Libanaise Haïfa Wehbe, qui se produira à travers deux concerts qui ne manqueront pas d’animer la scène ; et la Britannique VV Brown, nouvel espoir de la scène pop, dont le premier album est déjà en tête des hit-parades.
Une cinquantaine de concerts sont prévus au total. Toujours aussi bigarrée (de Nass El Ghiwane à Sean Paul, de Settati à Lazywall, en passant par Mix Master Mike ou Jad Choueiri), la programmation insiste cette année sur la découverte de talents émergents ou encore méconnus tout en maintenant une forte dose de pure fête.
La musique marocaine sera au cœur du programme, comme à l’accoutumée avec plus de 22 groupes nationaux qui se produiront, pour certains plusieurs fois. Deux soirées exceptionnelles seront dédiées aux mythiques groupes des années 70 Nass El Ghiwane, Jil Jilala et Lemchaheb, qui ne se sont plus produits au Festival depuis la première édition en 2005. La nouvelle scène sera représentée par des groupes tels que Sahara Génération, Wachm’n’hit ou encore Darga tandis que plusieurs vedettes du chaâbi (Daoudi, Senhaji, Settati,…) feront danser les foules lors de soirées qui s’annoncent à fort taux de fréquentation et d’adrénaline.
L’édition sera aussi marquée par « les promenades artistiques » que propose de vivre l’espace urbain autrement. Il s’agit d’un programme pluridisciplinaire qui convie différents modes d’expressions : contes, poésie, danse, vidéo, musique… Pour les organisateurs c’est « une façon de revisiter et de raviver la mémoire et l’héritage de cette ville en perpétuel face-à-face avec son passé, son présent et son avenir ».