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Le long métrage "Sahari Slem Wesaa" du réalisateur Moulay Taieb Bouhanana a remporté, vendredi soir, le grand prix de la 4-ème édition des Rencontres cinématographiques et numériques de Cotonou (ReCiCo), qui s’est déroulée du 05 au 11 octobre.
Les films primés ont été annoncés lors de la cérémonie de clôture et de remise des prix, tenue en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Bénin, Rachid Rguibi, de plusieurs personnalités du monde de la culture et de l’art, ainsi que d'un parterre de cinéastes et d’artistes de plus 20 pays africains.
"Sahari Slem Wesaa", qui a représenté le cinéma marocain à cette édition aux côtés des films "Le verre de l'amitié" du réalisateur Naoufel Berraoui, et "Jalal Eddine" de Hassan Benjelloun, a remporté le grand prix (Kama D’or), dans la catégorie "Fictions longs métrages", alors que le deuxième prix a été décerné au film "Mayouya" de Claudia Yaka du Congo Brazzaville. Le long métrage "le Mal ne vient pas de loin" du réalisateur gabonais Melchissedec Obbiangz a obtenu le troisième prix dans cette catégorie.
"Sahari Slem Wesaa", un long métrage de 119 minutes, dont la trame se déroule entre les années 70 et 90 du siècle dernier, relate l'histoire de Hammad, Salka et Ammar, trois frères originaires des provinces du Sud du Royaume, qui ont décidé, après la Marche verte, de rompre les liens pour que chacun mène seul sa propre vie.
Les trois frères pensaient que leur séparation ne durerait que quelques jours ou quelques semaines, jusqu'à ce qu'ils se retrouvent au cœur d’un conflit de longue durée. Cependant, la nostalgie les poussera à affronter toutes les difficultés dans l’espoir de se réunir à nouveau.
Le cinéma marocain invité d’honneur de cette édition, organisée en partenariat avec l'Ambassade du Royaume au Bénin et au Togo et le Centre cinématographique marocain (CCM), a également raflé le troisième prix dans la catégorie "Documentaire", qui a été décerné à la réalisatrice Fatima Aglaz pour sa production "Dernière mine".
Le jury de cette édition, présidé par le Nigérien Beidari Yacouba et qui comprend Abdelaziz Tellat, critique de cinéma et directeur des médias et de la communication au Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK), et Gnamey Kamilda du Bénin, a décerné le premier prix de cette catégorie au documentaire sénégalais "Le Fleuve n’est pas une frontière", de Alassane Diago, tandis que le deuxième prix est revenu au documentaire "La destinée d’une Camionneuse" du Burkinabé Yssouf Kousse.
L'Ambassade du Royaume au Bénin avait indiqué dans un communiqué que ce festival constitue une occasion de découvrir le cinéma marocain et de contribuer à la promotion d'une industrie cinématographique régionale prometteuse, soulignant que le Maroc, qui dispose d'une expérience riche dans ce domaine, aspire à travers sa participation à cet événement à mieux faire connaître le cinéma marocain et partager son expérience avec les pays africains frères, notamment le Bénin, afin de contribuer au développement d’une industrie cinématographique régionale prometteuse.
Sur un total de 117 œuvres cinématographiques provenant de 21 pays africains et de la diaspora, neuf longs métrages, 26 courts métrages et 14 documentaires ont été choisis pour la Compétition officielle.
Cette édition a été marquée notamment par l'organisation d'ateliers de formation en scénario, actorat et direction de la cinématographie, ainsi qu'un colloque sous le thème: "le cinéma, un outil de lutte contre l'extrémisme violent".
Les films primés ont été annoncés lors de la cérémonie de clôture et de remise des prix, tenue en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Bénin, Rachid Rguibi, de plusieurs personnalités du monde de la culture et de l’art, ainsi que d'un parterre de cinéastes et d’artistes de plus 20 pays africains.
"Sahari Slem Wesaa", qui a représenté le cinéma marocain à cette édition aux côtés des films "Le verre de l'amitié" du réalisateur Naoufel Berraoui, et "Jalal Eddine" de Hassan Benjelloun, a remporté le grand prix (Kama D’or), dans la catégorie "Fictions longs métrages", alors que le deuxième prix a été décerné au film "Mayouya" de Claudia Yaka du Congo Brazzaville. Le long métrage "le Mal ne vient pas de loin" du réalisateur gabonais Melchissedec Obbiangz a obtenu le troisième prix dans cette catégorie.
"Sahari Slem Wesaa", un long métrage de 119 minutes, dont la trame se déroule entre les années 70 et 90 du siècle dernier, relate l'histoire de Hammad, Salka et Ammar, trois frères originaires des provinces du Sud du Royaume, qui ont décidé, après la Marche verte, de rompre les liens pour que chacun mène seul sa propre vie.
Les trois frères pensaient que leur séparation ne durerait que quelques jours ou quelques semaines, jusqu'à ce qu'ils se retrouvent au cœur d’un conflit de longue durée. Cependant, la nostalgie les poussera à affronter toutes les difficultés dans l’espoir de se réunir à nouveau.
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