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En pavillon "Recherche & Innovation", un espace de 400 m2, plusieurs stands se sont révélés aux yeux des professionnels et les passionnés de découvertes. Ces établissements nationaux ont été à l'honneur. Tel est le cas de l'Université Moulay Ismail qui a mis en place deux innovations de grande envergure. Il s'agit de la création d'une mesure rapide de la qualité du lait et de sa teneur en eau. Selon Ahmed Lebrihi, président de l'Université Moulay Ismail de Meknès, cette innovation aura des effets positifs sur le travail des coopératives laitières pour démasquer les tricheurs.
L'Université Moulay Ismail a pu mettre également en place des bio-fertilisants contenant des micro-organismes vivants destinés à l'amélioration de la croissance des plantes.
L'Ecole nationale de l'agriculture a elle aussi exposé une machine de plantation directe de grains destinée spécialement aux petits et moyens agriculteurs.
Pourtant, l'image est loin d'être si rose. Les exposants ne cachent pas leur désarroi. La recherche et développement demeure encore une «activité marginale». Le problème concerne les financements, le personnel scientifique et technique et les brevets.
En effet, les ressources financières internes et externes destinées à la R&D ne dépassent pas les 0,80 % du PIB, soit environ 5 milliards de DH, entièrement d'origine publique. La part du privé ne dépasse guère 6% du budget dépensé.
Concernant le personnel scientifique et technique dont dispose le Maroc, il approche aujourd'hui un effectif de 20.000. 10.748 sont des enseignants-chercheurs qui exercent dans les universités, 4.020 travaillent dans les établissements publics de recherche (comme le LPEE, l'INRH, l'Institut Pasteur, etc.), 4.000 dans les établissements publics de formation des cadres et seulement 303 dans les établissements privés d'enseignement supérieur. Il y aurait à ce compte, au Maroc, un taux de 6 chercheurs pour 10.000 habitants.
Quant à l'aspect innovation, le nombre de brevets déposés au Maroc entre 2000 et 2004 a atteint 2 154. Sur ce total, les brevets d'origine marocaine ne représentent que 28,5% ; le reste est partagé entre les brevets déposés par des sociétés européennes implantées au Maroc (71,2%) et les Américains (0,3%).