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Une étude britannique révèle que Desulfovibrio desulfuricans, une bactérie très répandue dans le sol, est capable de recycler le palladium, un métal rare notamment présent dans les pots catalytiques des voitures et les déchets industriels.
Le palladium appartient aux métaux du groupe platine, dont les prix ont flambé en raison de leur rareté. Peu de pays en sont exportateurs, la Russie et l'Afrique du Sud étant les plus présents sur le marché. Or, la demande a souvent excédé l'offre au cours des dernières années.
Pouvoir recycler le palladium est donc particulièrement intéressant afin d'en assurer la disponibilité dans l'avenir, souligne le Dr Kevin Deplanche de l'École des biosciences de l'université de Birmingham. Il est le principal auteur de cette étude publiée dans la revue Microbiology, qui explique le procédé de chimie verte permettant à D. desulfuricans de "réduire" le palladium pour le transformer en nanoparticules s'agglutinant à la surface de cette bactérie.
Ces minuscules particules conservent le pouvoir catalytique du palladium, et constituent selon les chercheurs "un excellent catalyseur pour le traitement de polluants persistants, comme le chrome utilisé par l'industrie de la peinture". Les nanoparticules de palladium sont d'autant plus intéressantes qu'elles pourraient également servir à produire de "l'électricité propre à partir de l'hydrogène" dans une pile à combustible, souligne le Dr Deplanche.
Et le chercheur britannique de préciser : "Notre objectif final est de développer un procédé qui permette de convertir les déchets métalliques en catalyseurs de haute valeur destinés à la chimie verte et à la production d'énergie propre".