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Être sorti du confortable palais de l’Élysée par François Hollande ne faisait pas partie de ses plans. Pourtant, en mai 2012, Nicolas Sarkozy se retrouve sans emploi et bénéficie, dans la foulée, d’une bonne place de conférencier au Washington Speakers Bureau, société américaine spécialisée dans les interventions haut-de-gamme d’anciens hommes d’Etat et ministres (Tony Blair, Colin Powell...).
Ses sujets de prédilection : l’économie, la politique européenne, la gouvernance mondiale. Mais le plus intéressant là-dedans, c’est sans doute ses émoluments : 75.000 à 200.000 euros la conférence, entre New York, Londres, Monaco ou Brasilia. «Est-ce que c'est de ma faute si je suis demandé partout dans le monde ? » se défend Sarkozy au lendemain d’une conférence au Qatar en pleine débâcle de l’UMP dans le Doubs, parti dont il a aussi repris les rênes en attendant 2017.
Et puis, il faut bien gagner sa vie : «Quand vous êtes président de l'UMP, ce n'est pas un métier, vous ne gagnez pas d'argent. Conférencier international, c'est son travail », justifie le directeur général de l'UMP. « Le vrai problème, c’est que ce job l’emmerde. Il ne veut pas être président de parti. C’est pourquoi il n’a jamais voulu renoncer à ses conférences », contrebalance un ancien ministre. C’est vrai qu’une conférence à Doha est plus excitant qu’un débat avec Bruno Le Maire. Et puis, c’est une question d’ego : « Cela lui permet de rappeler que sa stature est internationale. Au-dessus même de celle de François Hollande. »
Ses sujets de prédilection : l’économie, la politique européenne, la gouvernance mondiale. Mais le plus intéressant là-dedans, c’est sans doute ses émoluments : 75.000 à 200.000 euros la conférence, entre New York, Londres, Monaco ou Brasilia. «Est-ce que c'est de ma faute si je suis demandé partout dans le monde ? » se défend Sarkozy au lendemain d’une conférence au Qatar en pleine débâcle de l’UMP dans le Doubs, parti dont il a aussi repris les rênes en attendant 2017.
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