Autres articles
-
A la frontière indo-pakistanaise, la bataille du chapardage des pigeons
-
Découverte d’une molécule qui désarme les bactéries
-
Au Cap, les ambulanciers "prient" avant d'intervenir dans les quartiers chauds
-
Niveau de vie, santé : Le rebond post-Covid s'essouffle déjà
-
Pour les rendre compatibles avec tous les groupes sanguins : Un outil pourrait modifier les globules rouges
L’ancien premier ministre britannique ne s’est pas reconverti en tant que technicien de surface, mais offre, lui aussi, son expertise en conférences grassement rémunérées… au point de frayer dangereusement avec le conflit d’intérêts. Le livre Blair Inc., sorti en avril 2015, fait d’ailleurs la lumière sur le business du travailliste et les révélations ont fait l’effet d’une bombe. Lui aussi rattaché au Washington Speakers Bureau (comme Nicolas Sarkozy), il est rémunéré près de 300.000 euros par conférence, avec un petit pactole de 12 millions d’euros par an environ et 84 millions d’euros depuis qu’il a déménagé du 10 Downing Street. Confortable.
Cette rente, il la place (24 millions d’euros dans l’immobilier – pour des demeures qu’il achète rubis sur l’ongle). Elle pourrait sembler être celle d’un honnête ancien premier ministre reconverti en conférencier de luxe s’il n’y avait pas de forts soupçons de mélanges des genres : bénévole au Moyen-Orient pour l’ONU, l’UE, les États-Unis et la Russie, il est aussi au conseil d’administration de la holding JP Morgan Chase, consultant pour la société saoudienne PetroSaudi et il est payé par Zurich Insurance (682.000 d’euros par an), par l’émir du Koweït (2,73 millions par an) et celui d’Abou Dhabi (1,37 millions par an), la Mongolie et le Kazakhstan (11 millions environ).
Et dans son temps libre, il joue les intermédiaires pour une compagnie téléphonique palestinienne dans la bande de Gaza grâce à ses relations avec Israël et Hillary Clinton du temps de son secrétariat d’État, mais aussi pour le compte d’une compagnie gazière britannique à Gaza cliente de sa société Tony Blair Associates.
Cette rente, il la place (24 millions d’euros dans l’immobilier – pour des demeures qu’il achète rubis sur l’ongle). Elle pourrait sembler être celle d’un honnête ancien premier ministre reconverti en conférencier de luxe s’il n’y avait pas de forts soupçons de mélanges des genres : bénévole au Moyen-Orient pour l’ONU, l’UE, les États-Unis et la Russie, il est aussi au conseil d’administration de la holding JP Morgan Chase, consultant pour la société saoudienne PetroSaudi et il est payé par Zurich Insurance (682.000 d’euros par an), par l’émir du Koweït (2,73 millions par an) et celui d’Abou Dhabi (1,37 millions par an), la Mongolie et le Kazakhstan (11 millions environ).
Et dans son temps libre, il joue les intermédiaires pour une compagnie téléphonique palestinienne dans la bande de Gaza grâce à ses relations avec Israël et Hillary Clinton du temps de son secrétariat d’État, mais aussi pour le compte d’une compagnie gazière britannique à Gaza cliente de sa société Tony Blair Associates.