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Aspirer à un peu de calme après une vie dédiée à l’État (et à son intérêt personnel), c'est normal. En quittant l’Élysée en 2007, l’ancien président aspire à une retraite rangée des voitures et des affaires. Avec Bernadette, Jacques Chirac s’installe dans l’appartement de son ami, le premier ministre libanais Rafic Hariri, quai de Voltaire. Il fait la tournée de ses anciens collègues (il est invité par Poutine, il assiste aux obsèques d’Omar Bongo), part en vacances au Maroc, mène une vie douce, pantalon remonté jusqu’au nombril, tandis que sa femme, elle, s’active au Conseil général de Corrèze. Malheureusement, en vacances du pouvoir, Jacques Chirac voit sa santé décliner (après son AVC de 2005), ce qui l’oblige à quitter son siège au Conseil constitutionnel.
Ses absences (comme ce soutien affiché à François Hollande à la campagne 2012) et sa surdité (ou quand le sketch des Guignols « Le monsieur te demande » s'en retrouve inversé) trahissent un vieillard sur le déclin. Il n’y a guère que la justice qui semble ne pas vouloir le voir partir en retraite. Fini l’immunité présidentielle, les affaires le rattrapent dès 2007, avec notamment les emplois fictifs de la mairie de Paris et du RPR, deux affaires dans lesquelles il est condamné à deux ans de prison avec sursis pour «détournement de fonds publics», «abus de confiance », «prise illégale d'intérêts» et «délit d'ingérence ».
Ses absences (comme ce soutien affiché à François Hollande à la campagne 2012) et sa surdité (ou quand le sketch des Guignols « Le monsieur te demande » s'en retrouve inversé) trahissent un vieillard sur le déclin. Il n’y a guère que la justice qui semble ne pas vouloir le voir partir en retraite. Fini l’immunité présidentielle, les affaires le rattrapent dès 2007, avec notamment les emplois fictifs de la mairie de Paris et du RPR, deux affaires dans lesquelles il est condamné à deux ans de prison avec sursis pour «détournement de fonds publics», «abus de confiance », «prise illégale d'intérêts» et «délit d'ingérence ».