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Si rien n’est fait pour l’enrayer, le changement climatique pourrait causer la mort de 100 millions de personnes et coûter l’équivalent de 3,2% du PIB mondial d’ici 2030.
Le PNUE (Programme des Nations unies pour l’Environnement) avait émis cette hypothèse terrifiante courant 2010 : à ce rythme, les océans pourraient ne plus accueillir de poissons d’ici le milieu du siècle (!) Déjà menacés par l’acidification de ces mêmes océans, conséquence directe de l’augmentation constante des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, une pollution toujours plus importante et une surpêche globale dont les Etats ont manifestement du mal à appréhender la gravité, les poissons pâtissent aussi, au même titre que de nombreuses espèces marines et terrestres, du réchauffement climatique , lequel les empêche de se développer normalement.
Auteur d’une étude fondée sur l’utilisation de modèles climatiques élaborés par l’University of British Columbia (Canada) publiée fin septembre, le groupe Oceana prophétise quant à lui un déficit considérable de ressources halieutiques et donc une insécurité alimentaire nettement accrue dans de nombreuses régions du monde. « Le Golfe Persique devrait être l’une des zones les plus durement touchées. En termes de prises de poissons, les pêcheurs devraient perdre plus de 50% de leurs pêches », a précisé Matt Huelsenbeck, son principal auteur. Le continent américain, lui, pourrait souffrir d’une réduction de 12 % de ses capacités de pêche à l’horizon 2050. Des prévisions pour le moins inquiétantes, quand on sait que près d’un milliard de personnes dépendent actuellement de la mer pour apporter par le biais des fruits de mer et des poissons la dose de protéines nécessaire à un organisme sain...
Le PNUE (Programme des Nations unies pour l’Environnement) avait émis cette hypothèse terrifiante courant 2010 : à ce rythme, les océans pourraient ne plus accueillir de poissons d’ici le milieu du siècle (!) Déjà menacés par l’acidification de ces mêmes océans, conséquence directe de l’augmentation constante des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, une pollution toujours plus importante et une surpêche globale dont les Etats ont manifestement du mal à appréhender la gravité, les poissons pâtissent aussi, au même titre que de nombreuses espèces marines et terrestres, du réchauffement climatique , lequel les empêche de se développer normalement.
Auteur d’une étude fondée sur l’utilisation de modèles climatiques élaborés par l’University of British Columbia (Canada) publiée fin septembre, le groupe Oceana prophétise quant à lui un déficit considérable de ressources halieutiques et donc une insécurité alimentaire nettement accrue dans de nombreuses régions du monde. « Le Golfe Persique devrait être l’une des zones les plus durement touchées. En termes de prises de poissons, les pêcheurs devraient perdre plus de 50% de leurs pêches », a précisé Matt Huelsenbeck, son principal auteur. Le continent américain, lui, pourrait souffrir d’une réduction de 12 % de ses capacités de pêche à l’horizon 2050. Des prévisions pour le moins inquiétantes, quand on sait que près d’un milliard de personnes dépendent actuellement de la mer pour apporter par le biais des fruits de mer et des poissons la dose de protéines nécessaire à un organisme sain...