A seulement 17 ans, ce talent en devenir a commis deux erreurs coûteuses qui ont offert la victoire à l’adversaire (2-1). Tout a basculé pour Azouagh sur deux actions clés. D’abord, un ballon mal maîtrisé, glissant entre ses gants pour permettre à l’adversaire d’ouvrir le score à la 12ème minute. Puis, une faute commise dans la surface de réparation qui a conduit à un penalty transformé par le Moghreb de Tétouan à la 19ème minute. Ces erreurs, classiques pour un joueur encore en phase d’apprentissage et en quête de maturité, ont malheureusement pesé lourd sur le résultat final.
Mais derrière ces moments de doute se dessinent les contours d’un avenir brillant, patiemment forgé par l’apprentissage et l’expérience. Les supporters de l’Ittihad de Tanger, eux, l’ont compris mieux que quiconque. Loin de sombrer dans la frustration, ils ont fait preuve d’une solidarité admirable, conscients que Rayan Azouagh incarne un potentiel à cultiver, non à briser. Plutôt que de le blâmer, ils ont choisi de l’encourager. Et lorsque l’entraîneur décida de le remplacer, ses coéquipiers l’ont, eux aussi, entouré de gestes empreints de soutien, rappelant à tous que l’essence du football réside avant tout dans l’esprit d’équipe.
A 17 ans, Rayan Azouagh a encore tout à prouver, mais ce sont des moments comme ceux-ci qui forgent les champions de demain. Dans le sport comme dans la vie, c’est dans l’adversité que naissent les plus grandes réussites. Les erreurs font partie du cheminement et ceux qui les surmontent avec résilience deviennent souvent les meilleurs. Ce jeune gardien possède un talent indéniable et avec le soutien indéfectible de son public, ses coéquipiers et son coach, il a toutes les cartes en main pour devenir une figure majeure du football national, voire au-delà.
M.O