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L'introduction en Allemagne l'an dernier d'un salaire minimum pour tous n'a pas conduit aux licenciements en masse redoutés par certains, mais surtout à des ajustements par les prix et le temps de travail, d'après une étude publiée mercredi.
Selon l'institut IAB de recherche sur l'emploi, qui s'est penché sur la question au moyen d'un sondage auprès de 16.000 entreprises, moins de 5% des employeurs concernés par le salaire minimum, c'est-à-dire qui ont dû au 1er janvier 2015 augmenter la rémunération de certains salariés, ont réagi par des licenciements.
En revanche, près d'une entreprise sur cinq (18%) a rehaussé les prix de vente de ses services ou produits, dont le coût de production s'est trouvé d'un coup renchéri. La même proportion d'entreprises a adapté le temps de travail, et une sur dix a fait montre de plus de retenue dans ses embauches.
Au total, l'IAB estime à 60.000 le nombre de postes perdus ou non créés à cause du salaire minimum - sur un total de plus de 42 millions d'actifs en Allemagne, et alors que, depuis 2014, quelque 436.000 emplois soumis à cotisations sociales, c'est-à-dire des "vrais" emplois en opposition à des petits boulots, ont été créés.
Rompant avec la tradition bien ancrée en Allemagne de non-ingérence de la politique dans les négociations salariales, Berlin a introduit un salaire minimum de 8,50 euros bruts de l'heure l'an dernier. C'était une concession majeure des conservateurs d'Angela Merkel au partenaire de coalition social-démocrate. Certains à droite, et un certain nombre d'économistes, avaient joué les Cassandre, prédisant des licenciements à la pelle.
Le chômage pointe cependant au plus bas depuis la réunification de l'Allemagne, à 6,1% en chiffres corrigés des variations saisonnières. En revanche, le prix de certains services a augmenté, par exemple chez les coiffeurs, ou les trajets en taxi. Mais l'effet sur une inflation étouffée par la dégringolade des prix de l'énergie est indolore.
Du côté des bénéficiaires de la mesure, "les effets positifs sur la rémunération sont incontestés", relève l'IAB. Le salaire minimum va être relevé à 8,84 euros de l'heure au 1er janvier 2017.
Selon l'institut IAB de recherche sur l'emploi, qui s'est penché sur la question au moyen d'un sondage auprès de 16.000 entreprises, moins de 5% des employeurs concernés par le salaire minimum, c'est-à-dire qui ont dû au 1er janvier 2015 augmenter la rémunération de certains salariés, ont réagi par des licenciements.
En revanche, près d'une entreprise sur cinq (18%) a rehaussé les prix de vente de ses services ou produits, dont le coût de production s'est trouvé d'un coup renchéri. La même proportion d'entreprises a adapté le temps de travail, et une sur dix a fait montre de plus de retenue dans ses embauches.
Au total, l'IAB estime à 60.000 le nombre de postes perdus ou non créés à cause du salaire minimum - sur un total de plus de 42 millions d'actifs en Allemagne, et alors que, depuis 2014, quelque 436.000 emplois soumis à cotisations sociales, c'est-à-dire des "vrais" emplois en opposition à des petits boulots, ont été créés.
Rompant avec la tradition bien ancrée en Allemagne de non-ingérence de la politique dans les négociations salariales, Berlin a introduit un salaire minimum de 8,50 euros bruts de l'heure l'an dernier. C'était une concession majeure des conservateurs d'Angela Merkel au partenaire de coalition social-démocrate. Certains à droite, et un certain nombre d'économistes, avaient joué les Cassandre, prédisant des licenciements à la pelle.
Le chômage pointe cependant au plus bas depuis la réunification de l'Allemagne, à 6,1% en chiffres corrigés des variations saisonnières. En revanche, le prix de certains services a augmenté, par exemple chez les coiffeurs, ou les trajets en taxi. Mais l'effet sur une inflation étouffée par la dégringolade des prix de l'énergie est indolore.
Du côté des bénéficiaires de la mesure, "les effets positifs sur la rémunération sont incontestés", relève l'IAB. Le salaire minimum va être relevé à 8,84 euros de l'heure au 1er janvier 2017.