Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
Une étude expérimentale démontre pour la première fois une tendance de la gent canine à copier les mouvements de l'homme, parfois même au détriment d'un comportement instinctif plus "logique".
Le Dr Friederike Range, spécialiste de biologie cognitive à l'université de Vienne, a procédé à une série de tests sur dix chiens, dressés à ouvrir une porte coulissante. Les cinq premiers devaient imiter pour ce faire la méthode de leur maître, utilisant la patte quand celui-ci avait utilisé sa main, et employant leur tête lorsque l'homme avait procédé ainsi. Les cinq autres chiens, eux, ont été dressés à agir de façon inverse à celle de leur maître. Résultat : le second échantillon a mis un temps sensiblement plus long à réussir l'opération. Plus surprenant encore : d'après les chercheurs, les chiens, bien "qu'imprégnés" de logique humaine du fait de leur développement évolutif en contact permanent avec notre espèce, sont avant tout imitateurs de leur propre maître, même lorsque celui-ci adopte un comportement contre-intuitif et inefficace.Si l'on savait que nos amis à quatre pattes se mettent parfois à bailler en voyant un humain le faire, voire, comme le suggère une autre étude, à imiter l'accent régional de leur propriétaire dans leurs aboiements, il semble donc qu'ils poussent l'empathie encore plus loin.
Le Dr Friederike Range, spécialiste de biologie cognitive à l'université de Vienne, a procédé à une série de tests sur dix chiens, dressés à ouvrir une porte coulissante. Les cinq premiers devaient imiter pour ce faire la méthode de leur maître, utilisant la patte quand celui-ci avait utilisé sa main, et employant leur tête lorsque l'homme avait procédé ainsi. Les cinq autres chiens, eux, ont été dressés à agir de façon inverse à celle de leur maître. Résultat : le second échantillon a mis un temps sensiblement plus long à réussir l'opération. Plus surprenant encore : d'après les chercheurs, les chiens, bien "qu'imprégnés" de logique humaine du fait de leur développement évolutif en contact permanent avec notre espèce, sont avant tout imitateurs de leur propre maître, même lorsque celui-ci adopte un comportement contre-intuitif et inefficace.Si l'on savait que nos amis à quatre pattes se mettent parfois à bailler en voyant un humain le faire, voire, comme le suggère une autre étude, à imiter l'accent régional de leur propriétaire dans leurs aboiements, il semble donc qu'ils poussent l'empathie encore plus loin.