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Allons-nous pouvoir prévoir avec exactitude tous les changements climatiques de la Terre grâce à des calculs informatiques ? La réponse est oui, d'après des astronomes français et américains qui ont présenté les résultats de leurs recherches mardi lors de la réunion annuelle de l'American Astronomical Society division des sciences planétaires à Reno, dans le Nevada.
La science des changements climatiques se base sur des modèles informatiques très complets qui tiennent compte de nombreux facteurs, comme le niveau de dioxyde de carbone ou de gaz à effet de serre. Les chercheurs ont ainsi appliqué leurs méthodes de travail aux conditions de la planète rouge et ont pu localiser à l'avance où se trouveraient les glaciers martiens, par exemple. Cette démonstration qui a fonctionné sur Mars tendrait à confirmer que ces techniques sont de bons indicateurs et accrédite la souvent controversée science du changement climatique.
Beaucoup de ces modèles ont ainsi prédit que la température moyenne mondiale augmenterait de 2 °C si les émissions de gaz à effet de serre continuent au rythme actuel. En attestent les rapports parus lundi de l' US National Oceanic and Atmospheric Administration : le mois de septembre 2012 a égalé le record du mois le plus chaud sur Terre dans les temps modernes et il est également le 331e mois d'affilée au-dessus de la température moyenne du 20e siècle.
Pourtant, certains sceptiques, en particulier le sénateur des Etats-Unis James Inhofe, ne croient pas que la Terre connaisse un réchauffement climatique. D'autres acceptent que la Terre subisse un changement, mais écartent le facteur humain comme cause principale. Le candidat à l'élection présidentielle, Mitt Romney, estime lui que la science n'est pas du tout concluante et n'avance pas.
Il faut dire qu'aux Etats-Unis, seuls 67% des habitants disent qu'il y a de solides évidences d'une élévation des températures pendant les dernières décennies ; 4% de plus que l'année dernière. De manière similaire, la proportion de ceux qui attribuent l'accroissement de température à l'activité humaine augmente : 42%, contre 38% l'année dernière.
" Certaines personnes estiment que la modélisation des changements climatiques est une " science de pacotille" mais si des résultats sont avérés sur d'autres planètes, leur légitimité peut être attestée pour la Terre" a ainsi conclu William Hartmann de l'institut de science planétaire, principal chercheur de cette étude.
La science des changements climatiques se base sur des modèles informatiques très complets qui tiennent compte de nombreux facteurs, comme le niveau de dioxyde de carbone ou de gaz à effet de serre. Les chercheurs ont ainsi appliqué leurs méthodes de travail aux conditions de la planète rouge et ont pu localiser à l'avance où se trouveraient les glaciers martiens, par exemple. Cette démonstration qui a fonctionné sur Mars tendrait à confirmer que ces techniques sont de bons indicateurs et accrédite la souvent controversée science du changement climatique.
Beaucoup de ces modèles ont ainsi prédit que la température moyenne mondiale augmenterait de 2 °C si les émissions de gaz à effet de serre continuent au rythme actuel. En attestent les rapports parus lundi de l' US National Oceanic and Atmospheric Administration : le mois de septembre 2012 a égalé le record du mois le plus chaud sur Terre dans les temps modernes et il est également le 331e mois d'affilée au-dessus de la température moyenne du 20e siècle.
Pourtant, certains sceptiques, en particulier le sénateur des Etats-Unis James Inhofe, ne croient pas que la Terre connaisse un réchauffement climatique. D'autres acceptent que la Terre subisse un changement, mais écartent le facteur humain comme cause principale. Le candidat à l'élection présidentielle, Mitt Romney, estime lui que la science n'est pas du tout concluante et n'avance pas.
Il faut dire qu'aux Etats-Unis, seuls 67% des habitants disent qu'il y a de solides évidences d'une élévation des températures pendant les dernières décennies ; 4% de plus que l'année dernière. De manière similaire, la proportion de ceux qui attribuent l'accroissement de température à l'activité humaine augmente : 42%, contre 38% l'année dernière.
" Certaines personnes estiment que la modélisation des changements climatiques est une " science de pacotille" mais si des résultats sont avérés sur d'autres planètes, leur légitimité peut être attestée pour la Terre" a ainsi conclu William Hartmann de l'institut de science planétaire, principal chercheur de cette étude.