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Des diplomates étrangers s'informent de la dynamique de développement à Dakhla-Oued Eddahab

Ces évènements ont, également, dévoilé les relations et la complicité entre le Polisario et AQMI.
Lorsque les organisateurs du campement de Gdeim Izik avaient reçu des instructions transmises par les deux officiers supérieurs algériens qui viennent d’être arrêtés par les services de sécurité à Laâyoune, ils avaient pour consigne de propager l’idée que le campement était implanté, uniquement, pour revendiquer l’amélioration des conditions de vie des populations nécessiteuses et que ceux qui venaient dresser leurs tentes allaient bénéficier d’emplois et de lots de terrain, à défaut de logements.
Ils ont constitué une commission soi-disant élue par l’ensemble des campeurs qui avaient, naïvement, cru à cette propagande et avaient afflué en masse. Mais cette commission était, en réalité, désignée par un officier algérien dont seuls les inconditionnels du DRS connaissaient la présence dans le camp en vue de lancer des opérations criminelles. Cet officier était accompagné de plusieurs terroristes appartenant à la nébuleuse Al Qaïda confirmant les relations que le Polisario et l’Algérie entretiennent avec cette organisation. Ces terroristes originaires de pays africains subsahariens ont tenté de s’enfuir, après le démantèlement du camp.
A ceux-là s’ajoutent des centaines de ralliés dont des vagues lâchées, en début d’année, étaient dirigées de l’extérieur. Libé avait, d’ailleurs, dans l’une de ses éditions, attiré l’attention sur cette éventualité. Malheureusement les faits nous donnent raison.
Toujours est-il que la plupart des observateurs, à Laâyoune, s’attendaient à ce que les autorités donnent de plus amples informations sur les arrestations dont celles des étrangers (Algériens, Maliens, Ghanéens ou Gambiens et Tchadiens) que certains individus se disant proches des services de sécurité ont confirmées. Ces mêmes individus ont confirmé que les dizaines de ralliés arrêtés portent tous le même tatouage sur l’épaule gauche. Ces tatouages qu’ils portaient, permettaient de les identifier à la manière dont on marquerait un bœuf ou dromadaire.
Dans tous les cas, les troubles de Laâyoune, même s’ils ont entraîné des pertes humaines, auront servi à démasquer les manœuvres des autorités algériennes aux yeux du monde.
Ces mêmes autorités qui avaient refusé, lundi, l'entrée en Algérie du père et du frère de Mustapha Salma, confisquant leurs passeports et les retenant à l'aéroport d'Alger pendant 23 heures avant de les déporter vers Madrid à bord d'un vol de la compagnie Air Algérie, opposent un refus catégorique à leur entrée sur le territoire algérien pour rejoindre les neveux et petits-fils de la famille du militant sahraoui.