"Le sommet vise à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à renforcer les efforts pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient, et à ouvrir une nouvelle page de sécurité et de stabilité régionale", a annoncé samedi la présidence égyptienne au deuxième jour de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Outre le secrétaire général de l'ONU, plusieurs dirigeants ont annoncé leur participation, dont le roi Abdallah II de Jordanie et le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Le président français Emmanuel Macron se rendra en Egypte pour marquer son "soutien à la mise en œuvre de l'accord présenté par le président Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza", selon l'Elysée. Il entend également échanger "avec ses partenaires sur les prochaines étapes de mise en œuvre du plan de paix".
Le Premier ministre britannique Keir Starmer sera présent au sommet, qui "marque un tournant historique pour la région après deux années de conflit et de bain de sang", selon Downing street.
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, et la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, sont eux aussi attendus en Egypte de même que le président du Conseil de l'Union européenne, Antonio Costa.
Le Hamas a annoncé qu'il ne participerait pas à la signature officielle de l'accord. Un de ses hauts responsables, Hossam Badran, a déclaré à l'AFP que le mouvement islamiste palestinien agissait "par l'intermédiaire des médiateurs qataris et égyptiens".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'a pas donné d'indication sur sa participation ou non au sommet.
C'est avant lundi à 09H00 GMT qu'aux termes de l'accord entre Israël et le Hamas, les 48 otages ou dépouilles d'otages encore dans Gaza doivent être rendus à Israël.
En échange, Israël doit libérer 250 "détenus pour des raisons de sécurité" dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et 1.700 Palestiniens arrêtés par l'armée israélienne dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël lors de laquelle la quasi-totalité des otages ont été enlevés.