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Il y aurait environ 1/3 de la population qui se lève et se couche tôt naturellement, 1/3 qui se lève et se couche tard et 1/3 qui se situe entre les deux. Et si ces différences n’étaient pas là par hasard ? Si l’on vous disait qu’elles traduisent un schéma existant depuis des siècles, depuis que les hommes vivaient en tribus et devaient se protéger des prédateurs la nuit… Le professeur en neurosciences et psychologie à l’Université de Berkeley (Etats-Unis) Matthew Walker explique dans son ouvrage «Pourquoi nous dormons – Le pouvoir du sommeil et des rêves», Editions La Découverte : «Les couche-tard d’un groupe ne se couchent pas avant une ou deux heures du matin et ne sont pas réveillés avant neuf ou dix heures. De l’autre côté, les lève-tôt se retirent pour la nuit à neuf heures et se réveillent à cinq heures. Par conséquent le groupe en tant qu’ensemble n’est vulnérable (au moment où tout le monde dort) que pendant quatre heures au lieu de huit, même si chacun a la possibilité de dormir huit heures. Voilà qui augmente potentiellement de 50% l’aptitude de l’espèce à la survie».
Le Dr Matthew Walker met l’accent sur les injustices que subissent les lève-tard/couche-tard. Parmi lesquelles la mauvaise réputation de paresseux mais aussi l’organisation du travail et les horaires qui forcent ces personnes à suivre un rythme de vie qui ne leur est pas naturel. «Leurs performances professionnelles sont par conséquent bien moins optimales. (…) Malheureusement, les couche-tard subissent un manque de sommeil chronique puisqu’ils doivent se lever en même temps que les lève-tôt, alors qu’ils ne sont pas en mesure de s’endormir aussi tôt qu’eux. (…) Ils sont plus souvent victimes de maladies liées au manque de sommeil, comme la dépression, l’anxiété, le diabète, le cancer, les crises cardiaques et les AVC». Des conséquences graves qui nécessitent des horaires de travail plus souples et adaptées à tous les chronotypes selon le spécialiste.
Le Dr Matthew Walker met l’accent sur les injustices que subissent les lève-tard/couche-tard. Parmi lesquelles la mauvaise réputation de paresseux mais aussi l’organisation du travail et les horaires qui forcent ces personnes à suivre un rythme de vie qui ne leur est pas naturel. «Leurs performances professionnelles sont par conséquent bien moins optimales. (…) Malheureusement, les couche-tard subissent un manque de sommeil chronique puisqu’ils doivent se lever en même temps que les lève-tôt, alors qu’ils ne sont pas en mesure de s’endormir aussi tôt qu’eux. (…) Ils sont plus souvent victimes de maladies liées au manque de sommeil, comme la dépression, l’anxiété, le diabète, le cancer, les crises cardiaques et les AVC». Des conséquences graves qui nécessitent des horaires de travail plus souples et adaptées à tous les chronotypes selon le spécialiste.