Autres articles
-
Etre footballeuse avec un bébé n'est plus une rareté
-
La mer Méditerranée a enregistré dimanche une température record pour un mois de juin
-
Des experts américains veulent supprimer des vaccins un composant critiqué par les antivax
-
A Nairobi, des femmes DJ veulent occuper le devant de la scène
-
Japon : Un ours force à l'annulation de vols
Le Journal "Quaternary Science Reviews" vient de publier une étude de chercheurs espagnols, selon laquelle la hyène tachetée, répandue en Europe il y a 10.000 ans, aurait disparu du Vieux continent à cause des effets combinés du climat, des modifications de la faune d'herbivores et de l'expansion humaine.
Le refroidissement du climat survenu à la fin du Pléistocène (dernière période glaciaire, il y a 10.000 ans) ne peut à lui seul expliquer la disparition d'Europe de la hyène tachetée (Crocuta crocuta), qui y était répandue jusqu'alors. Une première simulation informatique des scénarios possibles lors de cet épisode froid a montré aux scientifiques les zones du Vieux continent où l'animal aurait pu se maintenir. Une deuxième modélisation leur a prouvé qu'à ces endroits, les conditions de température auraient été supportables pour les hyènes. Alors, que leur est-il arrivé ?
Pour Sara Varela, du muséum national des sciences naturelles espagnol, ce changement climatique a entraîné de profondes modifications parmi les populations d'herbivores, proies habituelles des hyènes. D'autre part, l'époque coïncide aussi avec une expansion toujours croissante d'Homo sapiens sur le Vieux continent. Maximum glaciaire, modification drastique de la faune locale et développement de l'homme : trois facteurs qui, agissant en synergie, auraient contraint la hyène tachetée à modifier la gamme de ses aires de distribution. On ne la trouve plus aujourd'hui qu'en Afrique.
Le refroidissement du climat survenu à la fin du Pléistocène (dernière période glaciaire, il y a 10.000 ans) ne peut à lui seul expliquer la disparition d'Europe de la hyène tachetée (Crocuta crocuta), qui y était répandue jusqu'alors. Une première simulation informatique des scénarios possibles lors de cet épisode froid a montré aux scientifiques les zones du Vieux continent où l'animal aurait pu se maintenir. Une deuxième modélisation leur a prouvé qu'à ces endroits, les conditions de température auraient été supportables pour les hyènes. Alors, que leur est-il arrivé ?
Pour Sara Varela, du muséum national des sciences naturelles espagnol, ce changement climatique a entraîné de profondes modifications parmi les populations d'herbivores, proies habituelles des hyènes. D'autre part, l'époque coïncide aussi avec une expansion toujours croissante d'Homo sapiens sur le Vieux continent. Maximum glaciaire, modification drastique de la faune locale et développement de l'homme : trois facteurs qui, agissant en synergie, auraient contraint la hyène tachetée à modifier la gamme de ses aires de distribution. On ne la trouve plus aujourd'hui qu'en Afrique.