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Loin d'être albinos, les tigres blancs - quelques individus au sein de la population de tigres du Bengale (Panthera tigris tigris) - arborent les rayures sombres bien connues mais sur un fond immaculé et non orange comme la grande majorité de leurs congénères. Une équipe de généticiens de l'Université de Pékin, dirigée par le Dr Shu-Jin Luo, s'est penchée sur ce mystère.
Les chercheurs ont ainsi cartographié et séquencé les génomes d'une famille de 16 tigres élevés en captivité, comptant des individus 'normaux' ainsi que des spécimens blancs. L'analyse a montré qu'une mutation génétique était à l'origine de cette absence partielle de couleur : chez ces derniers, une mutation d'un gène appelé SLC45A2 (gène déjà étudié chez des chevaux, des poulets et des poissons aux coloris singuliers) inhibe la synthèse des pigments rouges et jaunes, sans toutefois affecter celle des pigments noirs qui composent les rayures du pelage.
"La base génétique de ce phénotype [= cet aspect physique] restait inconnue. (...) Le tigre blanc représente une partie de la diversité génétique naturelle du tigre qu'il est intéressant de conserver, mais qui n'est désormais observable qu'en captivité", explique le Dr Luo. "Historiquement, l’observation de tigres blancs dans le sous-continent indien remonte aux années 1500, mais le dernier spécimen connu en liberté a été abattu en 1958", souligne le scientifique. Néanmoins, "le fait que de nombreux adultes matures blancs aient été chassés suggère qu'ils étaient aptes à vivre dans la nature. Il faut noter que les principales proies du tigre, comme les cervidés, ne distinguent probablement pas les couleurs", continue t-il cité par Sci-News.
Aujourd'hui, l'équipe veut donc explorer plus avant les forces évolutives qui ont maintenu les deux types de coloration dans la nature. "Le tigre blanc (…) a fasciné les humains depuis des siècles, depuis sa découverte dans les jungles de l'Inde. En captivité, beaucoup de tigres blancs sont élevés en consanguinité afin de maintenir ce caractère récessif et, par conséquent, souffrent de problèmes de santé (…)", précisent toutefois les auteurs.
Ces derniers préconisent ainsi un programme de gestion appropriée pour maintenir en captivité une population saine de tigres du Bengale des deux types de couleur. "Il pourrait même être utile d'envisager la réintroduction de tigres blancs dans leur habitat sauvage", concluent-ils.
Les chercheurs ont ainsi cartographié et séquencé les génomes d'une famille de 16 tigres élevés en captivité, comptant des individus 'normaux' ainsi que des spécimens blancs. L'analyse a montré qu'une mutation génétique était à l'origine de cette absence partielle de couleur : chez ces derniers, une mutation d'un gène appelé SLC45A2 (gène déjà étudié chez des chevaux, des poulets et des poissons aux coloris singuliers) inhibe la synthèse des pigments rouges et jaunes, sans toutefois affecter celle des pigments noirs qui composent les rayures du pelage.
"La base génétique de ce phénotype [= cet aspect physique] restait inconnue. (...) Le tigre blanc représente une partie de la diversité génétique naturelle du tigre qu'il est intéressant de conserver, mais qui n'est désormais observable qu'en captivité", explique le Dr Luo. "Historiquement, l’observation de tigres blancs dans le sous-continent indien remonte aux années 1500, mais le dernier spécimen connu en liberté a été abattu en 1958", souligne le scientifique. Néanmoins, "le fait que de nombreux adultes matures blancs aient été chassés suggère qu'ils étaient aptes à vivre dans la nature. Il faut noter que les principales proies du tigre, comme les cervidés, ne distinguent probablement pas les couleurs", continue t-il cité par Sci-News.
Aujourd'hui, l'équipe veut donc explorer plus avant les forces évolutives qui ont maintenu les deux types de coloration dans la nature. "Le tigre blanc (…) a fasciné les humains depuis des siècles, depuis sa découverte dans les jungles de l'Inde. En captivité, beaucoup de tigres blancs sont élevés en consanguinité afin de maintenir ce caractère récessif et, par conséquent, souffrent de problèmes de santé (…)", précisent toutefois les auteurs.
Ces derniers préconisent ainsi un programme de gestion appropriée pour maintenir en captivité une population saine de tigres du Bengale des deux types de couleur. "Il pourrait même être utile d'envisager la réintroduction de tigres blancs dans leur habitat sauvage", concluent-ils.