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Entre 15 et 20, c’est en moyenne le nombre de fois qu’une personne cligne des yeux par minute. Si l’on étend ce chiffre sur une heure, cela nous fait environ 1.200 clignements... soit pas moins de 28.800 clignements d’yeux par jour. Autrement dit, à cause de ce geste, nous passons 10% de notre temps éveillé les yeux fermés. Le chiffre a de quoi impressionner mais il a aussi de quoi rendre les scientifiques perplexes. En effet, selon eux, ce chiffre est bien trop important pour que ce geste ne serve qu’à “nettoyer” ou lubrifier nos yeux.
Pour en savoir plus, des scientifiques japonais ont donc poursuivi les recherches et exploré une autre hypothèse : cligner des yeux permettrait aussi à notre cerveau de se reposer pendant une fraction de seconde voire quelques secondes afin de retrouver toute son attention. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’université d’Osaka ont passé au scanner le cerveau de vingt jeunes sujets alors qu’ils regardaient une vidéo. Plus en détail, ils ont notamment surveillé l’afflux sanguin au niveau des différentes parties de l’encéphale.
Ceci leur a permis de constater que lorsque les sujets clignaient des yeux, plusieurs aires cérébrales impliquées dans l’attention, ainsi que les cortex visuel et somato-sensoriel semblaient s’inactiver. A l’inverse, d’autres régions reconnues comme faisant partie du “réseau par défaut”, se mettaient à fonctionner davantage. Ce réseau qui fascine les chercheurs, est appelé ainsi car il se manifeste lorsque son propriétaire semble au repos total et n’entreprend aucune activité particulière.
L’activation de ces régions lors du clignement d’yeux suggère, selon les auteurs, que le cerveau interromprait la tâche menée pendant moins d’une seconde afin de se re-concentrer dessus. Une hypothèse qui avait déjà été mise en évidence par de précédentes recherches et qui a semblé se confirmer par une autre observation.
En effet, au cours de l’étude publiée dans la revue PNAS, l’équipe a observé que les sujets avaient tendance à cligner des yeux à des moments bien particuliers, proches d’un “arrêt implicite”. Par exemple, à la fin d’une phrase lorsqu’on lit ou lorsque quelqu’un parle, ou pendant un film, lorsqu’un acteur se retourne, quitte une pièce, ou lorsque la caméra change de position. A ce moment-là, les aires concernées “s’éteignent” un petit instant pendant que le réseau par défaut prend le relais. Puis celles-ci se “rallument” et l’attention est restaurée.
Pour autant, notre conscience, elle, ne serait aucunement interrompue puisque le cerveau ne se rendrait pas réellement compte de cette “micro-pause”, d’après les scientifiques. Dans la mesure où le cortex visuel s’inactive également, il ne remarquerait tout simplement pas l’obscurité due à nos yeux fermés.
Pour en savoir plus, des scientifiques japonais ont donc poursuivi les recherches et exploré une autre hypothèse : cligner des yeux permettrait aussi à notre cerveau de se reposer pendant une fraction de seconde voire quelques secondes afin de retrouver toute son attention. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’université d’Osaka ont passé au scanner le cerveau de vingt jeunes sujets alors qu’ils regardaient une vidéo. Plus en détail, ils ont notamment surveillé l’afflux sanguin au niveau des différentes parties de l’encéphale.
Ceci leur a permis de constater que lorsque les sujets clignaient des yeux, plusieurs aires cérébrales impliquées dans l’attention, ainsi que les cortex visuel et somato-sensoriel semblaient s’inactiver. A l’inverse, d’autres régions reconnues comme faisant partie du “réseau par défaut”, se mettaient à fonctionner davantage. Ce réseau qui fascine les chercheurs, est appelé ainsi car il se manifeste lorsque son propriétaire semble au repos total et n’entreprend aucune activité particulière.
L’activation de ces régions lors du clignement d’yeux suggère, selon les auteurs, que le cerveau interromprait la tâche menée pendant moins d’une seconde afin de se re-concentrer dessus. Une hypothèse qui avait déjà été mise en évidence par de précédentes recherches et qui a semblé se confirmer par une autre observation.
En effet, au cours de l’étude publiée dans la revue PNAS, l’équipe a observé que les sujets avaient tendance à cligner des yeux à des moments bien particuliers, proches d’un “arrêt implicite”. Par exemple, à la fin d’une phrase lorsqu’on lit ou lorsque quelqu’un parle, ou pendant un film, lorsqu’un acteur se retourne, quitte une pièce, ou lorsque la caméra change de position. A ce moment-là, les aires concernées “s’éteignent” un petit instant pendant que le réseau par défaut prend le relais. Puis celles-ci se “rallument” et l’attention est restaurée.
Pour autant, notre conscience, elle, ne serait aucunement interrompue puisque le cerveau ne se rendrait pas réellement compte de cette “micro-pause”, d’après les scientifiques. Dans la mesure où le cortex visuel s’inactive également, il ne remarquerait tout simplement pas l’obscurité due à nos yeux fermés.