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Une précédente étude britannique d’envergure, parue en 2012, avait déjà évoqué le lien entre une différence de pression artérielle dans les deux bras et le risque accru de maladies cardiovasculaires. Elle concluait à la nécessité de prendre le temps de réaliser deux prises, une dans chaque bras. Un geste qui est loin d’être systématiquement réalisé par les professionnels de la santé…
Pourtant, on aurait beaucoup à y gagner d’après des chercheurs de l’université d’Exeter (Royaume-Uni). Leur nouvelle étude confirme l’intérêt de cette double appréciation. L’équipe a analysé le lien entre la mesure de la pression artérielle dans les deux bras de plus de 50.000 patients (au cours de 54 études différentes) et leur état de santé cardiovasculaire pendant dix ans (AVC, infarctus, décès, etc). Leurs conclusions : une différence significative (au-delà de 10 mmHg) de tension entre les deux bras constitue un mauvais signe. Cet écart pourrait être synonyme de problèmes artériels (rétrécissement, raidissement…) et de modification de la circulation sanguine, ce qui pourrait expliquer ce risque cardiovasculaire et de décès accru.
D’après les auteurs, on devrait donc considérer qu’un écart de 10 mmHg entre les deux bras constitue déjà un «surrisque» (actuellement les institutions le considèrent plutôt à partir de 15 mmHg de différence). D’après eux, environ 10 % des personnes hypertendues entreraient alors dans cette catégorie et nécessiteraient de ce fait un suivi encore plus pointilleux.
Pourtant, on aurait beaucoup à y gagner d’après des chercheurs de l’université d’Exeter (Royaume-Uni). Leur nouvelle étude confirme l’intérêt de cette double appréciation. L’équipe a analysé le lien entre la mesure de la pression artérielle dans les deux bras de plus de 50.000 patients (au cours de 54 études différentes) et leur état de santé cardiovasculaire pendant dix ans (AVC, infarctus, décès, etc). Leurs conclusions : une différence significative (au-delà de 10 mmHg) de tension entre les deux bras constitue un mauvais signe. Cet écart pourrait être synonyme de problèmes artériels (rétrécissement, raidissement…) et de modification de la circulation sanguine, ce qui pourrait expliquer ce risque cardiovasculaire et de décès accru.
D’après les auteurs, on devrait donc considérer qu’un écart de 10 mmHg entre les deux bras constitue déjà un «surrisque» (actuellement les institutions le considèrent plutôt à partir de 15 mmHg de différence). D’après eux, environ 10 % des personnes hypertendues entreraient alors dans cette catégorie et nécessiteraient de ce fait un suivi encore plus pointilleux.