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“J’en ai eu marre et j’ai voulu que le monde sache qu’elle a 94 ans et qu’elle mérite d’avoir ce vaccin. Elle souhaite l’avoir”, explique-t-elle, dénonçant notamment ce qu’elle considère comme les “nombreuses promesses non tenues” des dirigeants du pays. Pendant l’interview, un automobiliste klaxonne en voyant la pancarte. Depuis plusieurs jours, “les gens klaxonnent, lèvent le pouce, crient +on est avec vous+”, assure-telle. Après l’approbation des vaccins de Pfizer-BioNtech et Moderna en décembre, le Canada avait été l’un des premiers pays au monde à lancer une vaste campagne de vaccination, en donnant la priorité aux personnes âgées vivant en maisons de retraite ainsi qu’aux soignants. Mais des problèmes d’approvisionnement en début d’année ont brutalement ralenti cet effort et fin février, moins de 3% des quelque 38 millions de Canadiens avaient reçu une injection. “Je pense que tout le monde devrait mettre une pancarte comme ça devant sa porte ou sa fenêtre, ou son balcon”, pour dénoncer le sort fait selon elle aux personnes âgées au Canada depuis qu’a éclaté la pandémie en mars dernier, ajoute Mme Rockett. Les personnes de plus de 60 ans comptaient pour plus de 90% des décès du coronavirus dans les deux principales provinces du pays, l’Ontario et le Québec. Vendredi, Santé Canada a annoncé l’homologation d’un troisième vaccin, celui d’AstraZeneca, relançant l’espoir d’une accélération de la vaccination dans tout le pays.