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Un outil d’édition génomique pourrait permettre de modifier des globules rouges produits en laboratoire afin de les rendre compatibles avec tous les groupes sanguins, indique une nouvelle étude canadienne.
Baptisé CRISPR-Cas, cet outil pourrait aider à produire du sang "sur mesure" pour des patients qui ont des groupes sanguins rares ou qui ont besoin de transfusions sanguines, selon la recherche réalisée par l’Université Laval.
"Pour les gens qui ont vraiment besoin d’un sang rare, ça pourrait devenir intéressant parce que même si c’était complexe et difficile à produire, on pourrait avoir une solution pour eux", a expliqué l’auteur de l’étude, le professeur Yannick Doyon de la faculté de médecine de l’Université Laval.
"Mais cette transformation ne représente que la moitié du défi, relève le professeur Doyon, puisqu’on ne dispose pas en ce moment de la technologie nécessaire pour produire en laboratoire des quantités suffisantes de globules rouges".
"Le premier défi, c’est de produire assez de globules rouges", a-t-il ajouté.
La technique développée utilise le système d’édition génomique CRISPR-Cas pour inactiver les gènes codant pour certains antigènes de la surface des globules rouges.
La compatibilité du sang dépend de molécules antigéniques qui se trouvent à la surface des globules rouges. Si le système immunitaire du récipiendaire de la transfusion ne reconnaît pas ces molécules, il les attaque et les détruit comme s’il s’agissait d’un corps étranger.
La recherche, publiée dans la revue spécialisée Human Molecular Genetics, pourrait aussi aider à pallier les pénuries chroniques qui touchent les banques de sang.
Baptisé CRISPR-Cas, cet outil pourrait aider à produire du sang "sur mesure" pour des patients qui ont des groupes sanguins rares ou qui ont besoin de transfusions sanguines, selon la recherche réalisée par l’Université Laval.
"Pour les gens qui ont vraiment besoin d’un sang rare, ça pourrait devenir intéressant parce que même si c’était complexe et difficile à produire, on pourrait avoir une solution pour eux", a expliqué l’auteur de l’étude, le professeur Yannick Doyon de la faculté de médecine de l’Université Laval.
"Mais cette transformation ne représente que la moitié du défi, relève le professeur Doyon, puisqu’on ne dispose pas en ce moment de la technologie nécessaire pour produire en laboratoire des quantités suffisantes de globules rouges".
"Le premier défi, c’est de produire assez de globules rouges", a-t-il ajouté.
La technique développée utilise le système d’édition génomique CRISPR-Cas pour inactiver les gènes codant pour certains antigènes de la surface des globules rouges.
La compatibilité du sang dépend de molécules antigéniques qui se trouvent à la surface des globules rouges. Si le système immunitaire du récipiendaire de la transfusion ne reconnaît pas ces molécules, il les attaque et les détruit comme s’il s’agissait d’un corps étranger.
La recherche, publiée dans la revue spécialisée Human Molecular Genetics, pourrait aussi aider à pallier les pénuries chroniques qui touchent les banques de sang.