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Le 27 novembre 2005, Isabelle Dinoire, 38 ans, est devenue la première personne au monde à bénéficier d’une greffe de visage, plus précisément du triangle nez-lèvres-menton. Réalisée par l’équipe du Pr Devauchelle, en étroite collaboration avec le Pr Jean-Michel Dubernard de Lyon, cette prouesse médicale avait déjà posé à l'époque un certain nombre de questions qui étaient alors restées sans réponse. Aujourd'hui, six ans et demi après, le chirurgien déclare ainsi avoir "absolument besoin de ce recul pour pouvoir valider définitivement ce choix thérapeutique qui reste techniquement difficile, risqué, lourd à beaucoup d'égards et chargé d'un imaginaire très fort et de questions éthiques et philosophiques". Isabelle Dinoire "mène la vie la plus normale, hormis les comprimés qu'elle se doit de prendre et les visites qu'elle a de façon assez régulière", a assuré le Pr Devauchelle. "Elle prend un traitement comme peut prendre quelqu'un à qui on a retiré la thyroïde ou un diabétique", a-t-il ajouté cité par l'AFP.
Si le problème du traitement anti-rejet n’est pas encore complètement réglé pour tous les patients, ce qui intéresse davantage les praticiens aujourd’hui, c’est "d'analyser comment les choses vieillissent chez [Mme Dinoire]", sachant que tout visage "vieillit dans le temps" a souligné le Pr Devauchelle. Un phénomène d'autant plus important à observer que ces résultats ont encouragé de nombreuses équipes à travers le monde à tenter ce genre d'opérations. Ainsi, pas moins de 23 transplantations faciales, dont 2 à Amiens et 7 à Paris, par l'équipe du Pr Laurent Lantieri, ont depuis été réalisées dans plusieurs pays.
Parmi celles-ci, le 30 mars dernier, des chirurgiens américains du Centre médical de l'Université du Maryland ont annoncé avoir pratiqué la greffe du visage la plus étendue jamais réalisée à ce jour. Une opération qui s'est avérée être un véritable succès, le patient ayant réussi au bout de six jours à bouger sa langue, à ouvrir et à fermer ses yeux.
Si le problème du traitement anti-rejet n’est pas encore complètement réglé pour tous les patients, ce qui intéresse davantage les praticiens aujourd’hui, c’est "d'analyser comment les choses vieillissent chez [Mme Dinoire]", sachant que tout visage "vieillit dans le temps" a souligné le Pr Devauchelle. Un phénomène d'autant plus important à observer que ces résultats ont encouragé de nombreuses équipes à travers le monde à tenter ce genre d'opérations. Ainsi, pas moins de 23 transplantations faciales, dont 2 à Amiens et 7 à Paris, par l'équipe du Pr Laurent Lantieri, ont depuis été réalisées dans plusieurs pays.
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