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C’est un sujet qui paraît farfelu au premier abord mais qui a été très sérieusement étudié par les scientifiques : pleurer ferait maigrir ! Rapportées par de nombreux médias anglosaxons en 2019, les données d’une étude mettent en lumière le phénomène. Les larmes sécrétées suite à une forte émotion permettent de libérer des hormones : la prolactine, l'adrénocorticotrophine et la leucine encéphalique qui agit tel un antidouleur naturel.
La combinaison de ces trois hormones permet de réduire les niveaux de cortisol, une hormone de stress qui agit sur l'équilibre du glucose sanguin et la libération de sucre à partir des réserves de l'organisme. Or, des taux élevés de cortisol favorisent l’accumulation de graisse.
Sur le long terme et à grande échelle, cette régulation peut alors aider à se débarrasser de l’adiposité située au niveau du ventre. Les chercheurs ont découvert que le fait de pleurer stabilise l’humeur. On se sent moins stressé et plus apaisé. A la clé ? Une perte de poids et moins de craquages alimentaires.
Par ailleurs, pleurer permet de brûler des calories. Les scientifiques pensent que l’on élimine une quantité similaire à celle que l’on dépense lorsque l’on rit, à savoir 1,3 calorie par minute. Ainsi, en pleurant une trentaine de minutes, ce sont environ 30 calories qui sont éliminées.
Cela irait dans le sens des découvertes du biochimiste William Frey. En 1982, le scientifique rapportait que pleurer pouvait aider à éliminer les substances toxiques qui s'accumulent dans le corps en raison du stress.
Plus improbable encore, l’étude assure qu’il y aurait un créneau horaire idéal pour pleurer. Il serait situé entre 19 heures et 22 heures, moment durant lequel nous serions plus susceptibles de lâcher prise.
Il n’est pas rare de ressentir une grande fatigue physique suite à une crise de larmes. Dans son article «Pourquoi est-on fatigué après avoir pleuré», Science & Vie explique que les hormones libérées provoquent l'accélération du rythme cardiaque et la dilatation des vaisseaux sanguins. Par ailleurs, l’énergie produite à partir de glucose et d'acide gras diminue les réserves utilisables par les muscles, tout comme le ferait un effort physique.
On ne parle pas des larmes produites par l’épluchure d’un oignon, mais bien celles qui résultent d’une émotion. Le HuffingtonPost, qui consacre un article aux larmes en 2016 précise : "Une étude des années 1980 démontrait que les larmes émotionnelles semblaient contenir plus de protéines que les autres types de larmes, mais il n’y a pas eu de preuve scientifique probante".
Le pleur résulte de différentes causes : physique ou psychologique. Le corps produit trois types de larmes. Les larmes basales sont celles qui aident à lubrifier, nourrir et protéger l’œil. Les larmes-réflexes protègent les yeux d’agents irritants extérieurs. Les larmes dites émotionnelles ou psychiques sont celles qui coulent lorsque l’on ressent quelque chose intérieurement. Chose étrange, les scientifiques n’ont pas réussi à réellement déterminer pourquoi l’on pleure : "On peut imaginer qu’il y aurait une pression de sélection pour développer un système de signaux qui ne feraient pas savoir aux prédateurs que l’on est vulnérable", a déclaré Randy Cornelius, un psychologue de l’université Vassar College, à la radio NPR, dont les propos sont rapportés par le HuffingtonPost.
La combinaison de ces trois hormones permet de réduire les niveaux de cortisol, une hormone de stress qui agit sur l'équilibre du glucose sanguin et la libération de sucre à partir des réserves de l'organisme. Or, des taux élevés de cortisol favorisent l’accumulation de graisse.
Sur le long terme et à grande échelle, cette régulation peut alors aider à se débarrasser de l’adiposité située au niveau du ventre. Les chercheurs ont découvert que le fait de pleurer stabilise l’humeur. On se sent moins stressé et plus apaisé. A la clé ? Une perte de poids et moins de craquages alimentaires.
Par ailleurs, pleurer permet de brûler des calories. Les scientifiques pensent que l’on élimine une quantité similaire à celle que l’on dépense lorsque l’on rit, à savoir 1,3 calorie par minute. Ainsi, en pleurant une trentaine de minutes, ce sont environ 30 calories qui sont éliminées.
Cela irait dans le sens des découvertes du biochimiste William Frey. En 1982, le scientifique rapportait que pleurer pouvait aider à éliminer les substances toxiques qui s'accumulent dans le corps en raison du stress.
Plus improbable encore, l’étude assure qu’il y aurait un créneau horaire idéal pour pleurer. Il serait situé entre 19 heures et 22 heures, moment durant lequel nous serions plus susceptibles de lâcher prise.
Il n’est pas rare de ressentir une grande fatigue physique suite à une crise de larmes. Dans son article «Pourquoi est-on fatigué après avoir pleuré», Science & Vie explique que les hormones libérées provoquent l'accélération du rythme cardiaque et la dilatation des vaisseaux sanguins. Par ailleurs, l’énergie produite à partir de glucose et d'acide gras diminue les réserves utilisables par les muscles, tout comme le ferait un effort physique.
On ne parle pas des larmes produites par l’épluchure d’un oignon, mais bien celles qui résultent d’une émotion. Le HuffingtonPost, qui consacre un article aux larmes en 2016 précise : "Une étude des années 1980 démontrait que les larmes émotionnelles semblaient contenir plus de protéines que les autres types de larmes, mais il n’y a pas eu de preuve scientifique probante".
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