Casablanca illuminée, Casablanca envoûtée !
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Région Béni-Mellal-Khénifra: signature d’une convention de partenariat pour la collecte de données sur les ménages
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M’diq: Salon des femmes rurales pour encourager les initiatives économiques
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Le 59ème Salon international de la rose à parfum, du 3 au 6 mai à Kelâat M’Gouna
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Benguérir: session de formation dans le domaine de la mobilité électrique
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Guercif: 1.800 élèves bénéficient d'informations et d'orientations post-baccalauréat
La première d’entre elles, intitulée « La grappe », est l’œuvre de la compagnie Motus Modules. Ainsi, c’est une danseuse qui a ouvert le bal ! Plus précisément, sur le rythme d’une musique classique envoûtante, une ballerine en tenue de gala et équipée d’une grappe de ballons blancs gonflables, s’est magistralement envolée au-dessus d’une foule littéralement émerveillée par cette prouesse autant technique qu’artistique. Cette danseuse céleste finit ensuite par s’écarter pour laisser place à des créatures étranges. Ces bonhommes blancs, créés par Quidam et Inko’nito surgissent du palais et se muent petit à petit en véritables géants difformes avant d’effectuer une immersion totale au milieu des spectateurs sous le charme. Mais ces étranges personnages à peine disparus, le clou du spectacle a commencé. Une somptueuse «fresque monumentale de lumière», du créateur français Xavier de Richemont a radieusement illuminé la façade du bâtiment officiel, intégrant entièrement toutes ses dimensions identitaires, politiques ou culturelles. En effet, cette production imprégnée de magie met en œuvre l’histoire séculaire du Maroc, en projetant une animation moderne remarquable très variée, accompagnée par différents styles musicaux, toujours en parfaite adéquation. Les applaudissements soutenus du public entre chaque séquence prouvent, s’il en était besoin, la totale adhésion de la foule, complètement intégrée dans le show artistique.
Enfin, un court feu d’artifice est venu ponctuer la manifestation. Dans ce genre de production pyrotechnique, il est toujours amusant d’observer la réaction des enfants présents, particulièrement touchés, partagés entre les sentiments d’émerveillement mais aussi de stupéfaction voire de crainte.
« Ne me dites pas que c’est fini... », s’est spontanément exclamé un jeune Casablancais dès l’interruption du bouquet final. Ainsi s’est conclue cette cérémonie d’ouverture, savant cocktail moderne à la fois musical, poétique et féerique. Désormais et jusqu’à samedi soir, place aux artistes dont on attend le maintien de l’événement à la hauteur de son inauguration officielle.