Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
Vous êtes ce que vous mangez comme le dit le vieux dicton... et ce que vous buvez. Dans une étude menée conjointement par la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM) et l'Université d'Exeter, dont les résultats ont été publiés dans PLOS Medicine, des chercheurs ont constaté une corrélation directe entre l'achat de boissons gazeuses et l'achat d'aliments hypercaloriques et désastreux pour le régime alimentaire. Et peu importe que les boissons soient pleines de matières grasses ou allégées, les résultats ont montré que les personnes qui consommaient régulièrement des boissons gazeuses et des sodas étaient plus exposées au risque d'obésité et avaient tendance à acheter des aliments moins sains, dont une forte proportion d'énergie provenant d'en-cas sucrés. Près de 9.000 foyers britanniques ont participé à l'étude.
Les données recueillies ont montré que 48% des ménages achetaient des volumes moyens à élevés de boissons sucrées, et 16% des ménages achetaient des volumes élevés de boissons allégées.
Les autres ménages achetaient principalement des jus de fruits, de l'eau ou des boissons alcoolisées telles que la bière ou le vin. Les ménages achetant de grandes quantités de boissons sucrées ou allégées étaient plus susceptibles d'avoir un statut socioéconomique faible, un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé et, globalement,faisaient des achats alimentaires moins sains, caractérisés par une forte proportion d'énergie obtenue à partir de collations sucrées – environ 18%.
«Ces ménages (qui achètent beaucoup de boissons gazeuses) pourraient bénéficier de politiques ciblant les en-cas sucrés, afin de réduire l'apport énergétique excédentaire et de contribuer à réduire les inégalités socioéconomiques – par exemple, en étendant aux en cas sucrésla taxe que le Trésor britannique impose à l'industrie des boissons sucrées», a préconisé l'auteur principal de l’étude, le Dr Nicolas Berger.
Les données recueillies ont montré que 48% des ménages achetaient des volumes moyens à élevés de boissons sucrées, et 16% des ménages achetaient des volumes élevés de boissons allégées.
Les autres ménages achetaient principalement des jus de fruits, de l'eau ou des boissons alcoolisées telles que la bière ou le vin. Les ménages achetant de grandes quantités de boissons sucrées ou allégées étaient plus susceptibles d'avoir un statut socioéconomique faible, un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé et, globalement,faisaient des achats alimentaires moins sains, caractérisés par une forte proportion d'énergie obtenue à partir de collations sucrées – environ 18%.
«Ces ménages (qui achètent beaucoup de boissons gazeuses) pourraient bénéficier de politiques ciblant les en-cas sucrés, afin de réduire l'apport énergétique excédentaire et de contribuer à réduire les inégalités socioéconomiques – par exemple, en étendant aux en cas sucrésla taxe que le Trésor britannique impose à l'industrie des boissons sucrées», a préconisé l'auteur principal de l’étude, le Dr Nicolas Berger.