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Selon de nouvelles recherches américaines, consommer davantage de fruits et légumes contribuerait à prévenir chaque année des millions de décès dans le monde, causés par des maladies cardiovasculaires.
En janvier dernier, Santé publique France publiait ses nouvelles recommandations en matière d'alimentation. Si le fameux "manger cinq fruits et légumes" par jour est maintenant dépassé, l'agence sanitaire conseille toujours d'augmenter la part dans nos assiettes de cette catégorie d'aliments, essentielle pour nos apports en vitamines, minéraux et fibres. En 2016, 54% des Français mangeaient moins de 3,5 portions par jour.
Et cette faible consommation de fruits et légumes ne semble pas sans conséquences sur la santé, aussi bien en France que dans le monde entier. Selon une nouvelle étude préliminaire, environ un décès cardiovasculaire sur sept dans le monde serait lié à un faible apport en fruits, tandis qu'un sur douze pourrait être dû à une consommation insuffisante de légumes. Ces premières conclusions ont été présentées lors de la réunion annuelle de l'American Society for Nutrition, qui s'est tenue du 8 au 11 juin à Baltimore (Etats-Unis), et relayées par l'AFP.
Pour obtenir ces résultats, les scientifiques de la Friedman School of Science and Policy Nutrition de l'Université de Tufts (Etats-Unis) ont examiné les données de 266 enquêtes datant de 2010, rassemblant 1.630.069 personnes originaires de 113 pays, et représentant 82 % de la population mondiale. La consommation optimale de fruits a été définie à 300 grammes par jour, soit environ deux petites pommes. La quantité idéale de légumes, y compris de légumineuses, a quant à elle, été fixée à 400 grammes par jour, soit trois tasses de carottes crues.
Les chercheurs ont combiné les apports nationaux en fruits et légumes aux données des causes de mortalité de chaque pays. Finalement, ils ont découvert qu'en 2010, un faible apport en fruits était associé à près d'1,3 million de décès par accident vasculaire cérébral (AVC) et à plus de 520.000 décès dus à une maladie coronarienne. Une faible consommation de légumes était respectivement liée à 200.000 et plus de 800.000 décès.
Les zones où ces insuffisances semblaient avoir le plus d'impact étaient en Asie, en Afrique subsaharienne et en Océanie. La consommation de fruits y est faible et les taux de décès associés à un accident vasculaire cérébral sont élevés. Par ailleurs, les jeunes adultes semblent les plus concernés par les décès par maladies cardiovasculaires liées à ce manque. De même pour les hommes. La gent féminine mangerait, en effet, plus de fruits et légumes, d'après les scientifiques.
Pourtant, ce"sont des composants modifiables de l'alimentation qui peuvent avoir un effet sur les taux de décès évitables à travers le monde, estime Victoria Miller, auteure principale de l'étude interrogée par l'AFP. "Les priorités mondiales en matière de nutrition ont toujours été de fournir suffisamment de calories, de prendre des suppléments de vitamines et de réduire les additifs comme le sel et le sucre. Ces résultats indiquent qu'il est nécessaire de centrer davantage l'attention sur l'augmentation de la disponibilité et de la consommation de ces aliments protecteurs", ajoutent les chercheurs dans leur rapport.
En janvier dernier, Santé publique France publiait ses nouvelles recommandations en matière d'alimentation. Si le fameux "manger cinq fruits et légumes" par jour est maintenant dépassé, l'agence sanitaire conseille toujours d'augmenter la part dans nos assiettes de cette catégorie d'aliments, essentielle pour nos apports en vitamines, minéraux et fibres. En 2016, 54% des Français mangeaient moins de 3,5 portions par jour.
Et cette faible consommation de fruits et légumes ne semble pas sans conséquences sur la santé, aussi bien en France que dans le monde entier. Selon une nouvelle étude préliminaire, environ un décès cardiovasculaire sur sept dans le monde serait lié à un faible apport en fruits, tandis qu'un sur douze pourrait être dû à une consommation insuffisante de légumes. Ces premières conclusions ont été présentées lors de la réunion annuelle de l'American Society for Nutrition, qui s'est tenue du 8 au 11 juin à Baltimore (Etats-Unis), et relayées par l'AFP.
Pour obtenir ces résultats, les scientifiques de la Friedman School of Science and Policy Nutrition de l'Université de Tufts (Etats-Unis) ont examiné les données de 266 enquêtes datant de 2010, rassemblant 1.630.069 personnes originaires de 113 pays, et représentant 82 % de la population mondiale. La consommation optimale de fruits a été définie à 300 grammes par jour, soit environ deux petites pommes. La quantité idéale de légumes, y compris de légumineuses, a quant à elle, été fixée à 400 grammes par jour, soit trois tasses de carottes crues.
Les chercheurs ont combiné les apports nationaux en fruits et légumes aux données des causes de mortalité de chaque pays. Finalement, ils ont découvert qu'en 2010, un faible apport en fruits était associé à près d'1,3 million de décès par accident vasculaire cérébral (AVC) et à plus de 520.000 décès dus à une maladie coronarienne. Une faible consommation de légumes était respectivement liée à 200.000 et plus de 800.000 décès.
Les zones où ces insuffisances semblaient avoir le plus d'impact étaient en Asie, en Afrique subsaharienne et en Océanie. La consommation de fruits y est faible et les taux de décès associés à un accident vasculaire cérébral sont élevés. Par ailleurs, les jeunes adultes semblent les plus concernés par les décès par maladies cardiovasculaires liées à ce manque. De même pour les hommes. La gent féminine mangerait, en effet, plus de fruits et légumes, d'après les scientifiques.
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