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Qu’à cela ne tienne, la mobilisation se poursuit et les dispositions prises en vue d’intervenir en cas de détection de cas de grippe sont maintenues, voire renforcées. Les membres du poste central de coordination de la lutte contre la grippe A/H1N1 ont tenu hier un point de presse pour tenir informée l’opinion publique de l’ampleur des mesures prises. Outre la création de deux laboratoires de référence à Casablanca et Rabat, le PCC a appuyé le contrôle régional à travers la création de sept unités de coordination et veillé à la formation de 5000 médecins à la lutte contre cette grippe injustement appelée grippe porcine.
En matière de prise en charge et de prévention, le Dr. Cherkaoui affirme que le Maroc dispose actuellement d’un stock d’un million d’antiviraux et près de sept millions de masques. Des stocks qui sont appelés à augmenter à l’avenir, puisque le Maroc a fait des commandes auprès du laboratoire concerné pour l’acquisition de nouveaux antiviraux. De la même manière qu’il exploite actuellement la possibilité de fabriquer localement ces produits par l’industrie pharmaceutique marocaine. En plus d’être au même niveau de qualité, cette éventualité va résoudre un problème de disponibilité et mettre à la disposition du Maroc un produit à moindre coût. Le Maroc ambitionne également d’augmenter à 14 millions son stock de masques, mais tout dépendra de la disponibilité de ces masques sur le marché international et de leur prix.
Des commandes ont été également faites pour l’acquisition de portiques et de caméras thermiques destinées aux postes frontaliers. Dans ce cadre, la question des postes frontaliers de Sebta et de Mellilia, du fait de la prolifération de la contrebande, suscite de nombreuses préoccupations. Des préoccupations qui n’ont pas lieu d’être selon le Dr. Cherkaoui dans la mesure où aucun cas avéré n’a été détecté à Sebta et même en Espagne, les cas enregistrés ne relèvent pas d’une contamination communautaire, puisqu’il s’agit de personnes ayant chopé la grippe au Mexique. Comme on est a jamais assez prudent, tous les étrangers qui transitent par Sebta et Mellilia ne peuvent accéder au Maroc s’ils n’ont pas le visa de l’unité médicale installée sur place, conclut le Dr. Cherkaoui.