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S’exprimant lors d’une rencontre avec la presse en marge de l’audition par la CNDP d’experts internationaux en cybersécurité au sujet des allégations colportées dans l’affaire Pegasus, M. Seghrouchni a expliqué "que si on se sert d’un rapport qui n’est pas pertinent techniquement, pour accuser les États et les gouvernements, voire même les individus, il est clair que nous nous trouvons confrontés à un usage non-éthique de la technologie".
Dans ce contexte, a-t-il souligné, "un réseau international de réglementation qui favoriserait un usage éthique de la technologie est une façon de contribuer humblement à la mise en place d’un référentiel partagé qui nous permettra de converger vers une méthodologie”.
M. Seghrouchni a assuré, à cet égard, que la CNDP est engagée dans un "benchmarking permanent pour récupérer tout ce qui peut être utile".
"Nous cherchons à créer un espace multidisciplinaire dans le domaine de l’analyse scientifique avec un caractère international", a-t-il confié, notant qu’un tel espace serait propice pour des échanges contradictoires et constructifs.
La CNDP a entamé cette semaine un processus d’audition de tous les experts techniques, nationaux et internationaux, disposés à présenter et à partager leurs analyses et conclusions au sujet des allégations techniques non prouvées de Citizen Lab, Amnesty international et Forbidden Stories
Samedi, les avocats nord-américains spécialisés dans le traitement d’affaires de cybersécurité Tor Ekeland et Michael Hassard ont mis en exergue l’inadmissibilité juridique des "pseudo-preuves" contenues dans les rapports de Citizen Lab, Amnesty international et Forbidden Stories concernant l'usage supposé du logiciel Pegasus par certains pays.
Les deux avocats ont affirmé, à cet égard, qu’"il est important d'établir des normes éthiques lorsqu'il s'agit de méthodologies dans des cas comme celui-ci".