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Double bonne nouvelle pour les obèses. La première : une équipe franco-suédoise vient de mettre en évidence le mécanisme moléculaire qui serait en cause dans le développement des complications – diabète et hypertension artérielle - de l’obésité. La seconde, c’est que le phénomène est réversible après une chirurgie, par bypass gastrique. Explications.
Chez un obèse, les adipocytes – autrement dit, les cellules qui stockent les graisses – ont tendance à s’accumuler. Mais pas seulement. Elles grossissent également au point de devenir parfois hypertrophiques. Cet état entraîne de nombreuses perturbations au niveau biologique. Ces dernières sont caractérisées par «une élévation chronique de la production de molécules de l’inflammation». Elévation qui à son tour, est à l’origine des complications de l’obésité : diabète, hypertension artérielle, athérosclérose ou pathologies hépatiques.
Pour la première fois, une équipe mixte de INSERM (Centre des Cordeliers INSERM, Université Pierre et Marie Curie, Institut de Cardio-métabolisme et Nutrition, Paris) et du Karolinska Institutet de Stockholm (Suède) a mis en évidence le mécanisme moléculaire qui contrôle cette inflammation dans le tissu adipeux. Il prend la forme d’un «complexe de protéines» appelé GPS2/SMRT.
Ces résultats suggèrent «qu’il existe, chez les personnes obèses, une altération du système de régulation des gènes de l’inflammation du tissu graisseux». Cet état serait réversible après chirurgie de l’obésité (bypass gastrique). C’est d’ailleurs ce qu’a observé l’équipe franco-suédoise auprès de 36 patients, obèses ou en surpoids. «L’inflammation de l’adipocyte au cours de l’obésité pourrait donc être contrôlée afin de limiter les complications», concluent les auteurs.
Chez un obèse, les adipocytes – autrement dit, les cellules qui stockent les graisses – ont tendance à s’accumuler. Mais pas seulement. Elles grossissent également au point de devenir parfois hypertrophiques. Cet état entraîne de nombreuses perturbations au niveau biologique. Ces dernières sont caractérisées par «une élévation chronique de la production de molécules de l’inflammation». Elévation qui à son tour, est à l’origine des complications de l’obésité : diabète, hypertension artérielle, athérosclérose ou pathologies hépatiques.
Pour la première fois, une équipe mixte de INSERM (Centre des Cordeliers INSERM, Université Pierre et Marie Curie, Institut de Cardio-métabolisme et Nutrition, Paris) et du Karolinska Institutet de Stockholm (Suède) a mis en évidence le mécanisme moléculaire qui contrôle cette inflammation dans le tissu adipeux. Il prend la forme d’un «complexe de protéines» appelé GPS2/SMRT.
Ces résultats suggèrent «qu’il existe, chez les personnes obèses, une altération du système de régulation des gènes de l’inflammation du tissu graisseux». Cet état serait réversible après chirurgie de l’obésité (bypass gastrique). C’est d’ailleurs ce qu’a observé l’équipe franco-suédoise auprès de 36 patients, obèses ou en surpoids. «L’inflammation de l’adipocyte au cours de l’obésité pourrait donc être contrôlée afin de limiter les complications», concluent les auteurs.