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Le groupe "Mazagan" est très sollicité comme en témoigne son agenda qui s'annonce d'ores et déjà chargé pour cette nouvelle année en plus des préparatifs pour le lancement d'un nouvel album intitulé "Tajine Electric".
Faisant preuve de dynamisme, ce groupe de "Chaâbi Groove" ne laisse personne indifférent. Il s'adresse, en fait, à toutes les générations et tout le monde y trouve, ainsi, son compte. Et comme l'heure est à la fusion des musiques et des styles, "Mazagan" s'inscrit lui aussi dans cette mouvance avec, toutefois, une conception très spéciale de la fusion.
Selon les membres du groupe, le nouvel album ne sort pas du cadre dans lequel ils ont évolué depuis leurs débuts. Mieux, "Mazagan" a intégré d'autres instruments et sonorités comme l'outar ou encore le hajhouj dans un mélange fort intelligent de chaâbi, de rock, de RnB.
"Tajine Electric" contient 12 titres dont une chanson "Ya Sidi Chafi", interprétée par le chanteur attitré du groupe Issam Kamal qui est accompagné d'un grand maâllem gnaoui, en l'occurrence Hamid Kasri.
Mais il semble que le titre-phare du nouvel album qui constitue une autre nouveauté dans la carrière de ce groupe, soit "Abdelilah" qui est une composition arabo-andalouse où le gharnati se mêle au rock dans une fusion aussi mélodique que recherchée.
Recherchées et bien élaborées, les fusions du groupe "Mazagan" ont une personnalité et un cachet particulier comme cette chanson "Ayli ayli" que les mordus du chaâbi connaissent par coeur car enregistré dans la mémoire collective depuis son interprétation par les chioukhs et les chikhates qui ont marqué l'histoire de ce genre de musique. Cette chanson est, d'autre part, chantée en duo avec le célèbre groupe danois Outlandish et diffusée sur les ondes radios et sur Internet.
Dans le nouvel album, le mixage et la fusion sont certes fortement présents. Mais les membres de la formation jdidie ont tenté de donner plus de teneur aux paroles en traitant de problèmes sociaux et de soucis de tous les jours.
C'est ainsi qu'ils ont consacré un titre à la taxe routière "La vignette" dont les paroles ne manquent pas d'humour en plus d'une nouvelle version de "Salamo Salam", une fusion très réussie d'airs celtique et gnaoui.
On trouve aussi une chanson intitulée "Bent bladi", une sorte de balade hassanie où l'on retrouve un instrument très original, le Ribab. "Allal allah" est le nom d'une autre chanson, marquée par des mélodies et des rythmes qui font appel aussi aux genres aissaoui et country pour donner lieu à une ambiance tantôt rock, tantôt latino.
Mazagan fait ainsi feu de tous bois en restant dans sa vocation intiale, à savoir le chaâbi, dont il puise des mélodies pour en faire un thème axial, autour duquel évoluent des mélodies et des tempos inspirés de plusieurs types de musiques.
Poque arriver à cette maîtrise, il faut être virtuose et bien connaître les spécificités de chaque musique surtout qu'il existe des différences entre certains types de musiques. On sait, par exemple, que la musique orientale contient la quart de temps alors que toute la musique occidentale est limitée au demi-temps, à part la musique andalouse. Fusionner ces genres en utilisant des instruments d'horizons différents en dit long sur le niveau musical du groupe de Mazagan.
Il y a quelques années, la scène musicale a connu l'arrivée de plusieurs formations musicales qui se revendiquent toutes de la nouvelle scène. Rap, flow, slam et autres musiques ont, en effet, envahi le monde de la chanson avec plus ou moins de succès pour les nouveaux venus. Des noms, il y en a eu mais seulement les mieux préparés et formés ont pu continuer. Les exemples abondent concernant les groupes qui ont pu se frayer un chemin. "H-Kayne", "Fnaire", "Mazagan", Don Bigg et d'autres ont pu briller et connaître du succès au Maroc et à l'étranger. Avec des moyens du bord, à leurs débuts, ils ont réussi pourtant à s'imposer par la suite. D'autres n'ont pas pu suivre et ont disparu de la scène. Mazagan est non seulement l'un des groupes qui ont pu briller mais il est de plus en plus sollicité pour participer aux concerts au Maroc et à l'étranger.
Faisant preuve de dynamisme, ce groupe de "Chaâbi Groove" ne laisse personne indifférent. Il s'adresse, en fait, à toutes les générations et tout le monde y trouve, ainsi, son compte. Et comme l'heure est à la fusion des musiques et des styles, "Mazagan" s'inscrit lui aussi dans cette mouvance avec, toutefois, une conception très spéciale de la fusion.
Selon les membres du groupe, le nouvel album ne sort pas du cadre dans lequel ils ont évolué depuis leurs débuts. Mieux, "Mazagan" a intégré d'autres instruments et sonorités comme l'outar ou encore le hajhouj dans un mélange fort intelligent de chaâbi, de rock, de RnB.
"Tajine Electric" contient 12 titres dont une chanson "Ya Sidi Chafi", interprétée par le chanteur attitré du groupe Issam Kamal qui est accompagné d'un grand maâllem gnaoui, en l'occurrence Hamid Kasri.
Mais il semble que le titre-phare du nouvel album qui constitue une autre nouveauté dans la carrière de ce groupe, soit "Abdelilah" qui est une composition arabo-andalouse où le gharnati se mêle au rock dans une fusion aussi mélodique que recherchée.
Recherchées et bien élaborées, les fusions du groupe "Mazagan" ont une personnalité et un cachet particulier comme cette chanson "Ayli ayli" que les mordus du chaâbi connaissent par coeur car enregistré dans la mémoire collective depuis son interprétation par les chioukhs et les chikhates qui ont marqué l'histoire de ce genre de musique. Cette chanson est, d'autre part, chantée en duo avec le célèbre groupe danois Outlandish et diffusée sur les ondes radios et sur Internet.
Dans le nouvel album, le mixage et la fusion sont certes fortement présents. Mais les membres de la formation jdidie ont tenté de donner plus de teneur aux paroles en traitant de problèmes sociaux et de soucis de tous les jours.
C'est ainsi qu'ils ont consacré un titre à la taxe routière "La vignette" dont les paroles ne manquent pas d'humour en plus d'une nouvelle version de "Salamo Salam", une fusion très réussie d'airs celtique et gnaoui.
On trouve aussi une chanson intitulée "Bent bladi", une sorte de balade hassanie où l'on retrouve un instrument très original, le Ribab. "Allal allah" est le nom d'une autre chanson, marquée par des mélodies et des rythmes qui font appel aussi aux genres aissaoui et country pour donner lieu à une ambiance tantôt rock, tantôt latino.
Mazagan fait ainsi feu de tous bois en restant dans sa vocation intiale, à savoir le chaâbi, dont il puise des mélodies pour en faire un thème axial, autour duquel évoluent des mélodies et des tempos inspirés de plusieurs types de musiques.
Poque arriver à cette maîtrise, il faut être virtuose et bien connaître les spécificités de chaque musique surtout qu'il existe des différences entre certains types de musiques. On sait, par exemple, que la musique orientale contient la quart de temps alors que toute la musique occidentale est limitée au demi-temps, à part la musique andalouse. Fusionner ces genres en utilisant des instruments d'horizons différents en dit long sur le niveau musical du groupe de Mazagan.
Il y a quelques années, la scène musicale a connu l'arrivée de plusieurs formations musicales qui se revendiquent toutes de la nouvelle scène. Rap, flow, slam et autres musiques ont, en effet, envahi le monde de la chanson avec plus ou moins de succès pour les nouveaux venus. Des noms, il y en a eu mais seulement les mieux préparés et formés ont pu continuer. Les exemples abondent concernant les groupes qui ont pu se frayer un chemin. "H-Kayne", "Fnaire", "Mazagan", Don Bigg et d'autres ont pu briller et connaître du succès au Maroc et à l'étranger. Avec des moyens du bord, à leurs débuts, ils ont réussi pourtant à s'imposer par la suite. D'autres n'ont pas pu suivre et ont disparu de la scène. Mazagan est non seulement l'un des groupes qui ont pu briller mais il est de plus en plus sollicité pour participer aux concerts au Maroc et à l'étranger.