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L’ origine d’Alzheimer se trouve-t-elle dans nos intestins ? C’est en tout cas l’hypothèse d’une équipe de chercheurs de l’Oregon Health & Science University (OHSU), aux Etats-Unis. Dans leur étude, publiée le 25 février dernier sur le site Scientific Reports, ils mettent en lumière le rôle du microbiome intestinal dans les troubles cérébraux et cognitifs. Comme le rapporte Santé Log, qui relaie l’étude, les chercheurs ont établi une nouvelle corrélation entre la composition du microbiome intestinal et les performances comportementales et cognitives des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer sur lesquelles ils ont effectué leurs expériences.
Ils sont en effet parvenus à démontrer que les microbes intestinaux ont bien un impact sur les mesures comportementales et cognitives liées à la maladie d’Alzheimer, via des changements épigénétiques dans l’hippocampe. En pratique, les chercheurs ont utilisé des souris portant le gène de la protéine précurseur amyloïde humaine et de mutations dominantes de la maladie d’Alzheimer afin de provoquer des symptômes similaires à la maladie. Le Dr Jacob Raber, professeur de neurosciences comportementales à l’Ecole de médecine de l’OHSU, auteur de l’étude, assure que toutes les souris ont été nourries de la même manière, mais que leur microbiome intestinal a été affecté d’une manière dépendante du génotype.
Résultat : cela a entraîné des modifications dans leur cerveau et leur comportement. Cette étude établit donc un lien direct entre microbiome intestinal et changements cognitifs et neurologiques chez la souris. Les chercheurs américains révèlent que les changements dans le microbiome intestinal, mesurés dans les granules fécaux, correspondent à la régulation épigénétique des gènes de l’apolipoprotéine E et Tomm40, tous deux associés à la maladie d’Alzheimer. Il y a donc bien un lien de corrélation entre les changements dans le microbiome intestinal et les changements épigénétiques dans le tissu neural de l’hippocampe. On peut ainsi se demander si le changement d’alimentation et/ou du microbiote intestinal pourrait réduire les symptômes de la maladie d’Alzheimer chez l’homme
Ils sont en effet parvenus à démontrer que les microbes intestinaux ont bien un impact sur les mesures comportementales et cognitives liées à la maladie d’Alzheimer, via des changements épigénétiques dans l’hippocampe. En pratique, les chercheurs ont utilisé des souris portant le gène de la protéine précurseur amyloïde humaine et de mutations dominantes de la maladie d’Alzheimer afin de provoquer des symptômes similaires à la maladie. Le Dr Jacob Raber, professeur de neurosciences comportementales à l’Ecole de médecine de l’OHSU, auteur de l’étude, assure que toutes les souris ont été nourries de la même manière, mais que leur microbiome intestinal a été affecté d’une manière dépendante du génotype.
Résultat : cela a entraîné des modifications dans leur cerveau et leur comportement. Cette étude établit donc un lien direct entre microbiome intestinal et changements cognitifs et neurologiques chez la souris. Les chercheurs américains révèlent que les changements dans le microbiome intestinal, mesurés dans les granules fécaux, correspondent à la régulation épigénétique des gènes de l’apolipoprotéine E et Tomm40, tous deux associés à la maladie d’Alzheimer. Il y a donc bien un lien de corrélation entre les changements dans le microbiome intestinal et les changements épigénétiques dans le tissu neural de l’hippocampe. On peut ainsi se demander si le changement d’alimentation et/ou du microbiote intestinal pourrait réduire les symptômes de la maladie d’Alzheimer chez l’homme