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Et de 5 ! Le minuscule studio de cinéma américain Neon a confirmé samedi sa réputation de dénicheur de Palmes d'or en remportant les droits de distribution de la Palme d'or 2024, "Anora" de Sean Baker.
"L'équipe de rêve", a tweeté le studio, avec les lauréats des cinq dernières Palmes d'or, toutes distribuées aux Etats-Unis dans le cadre d'accords conclus pendant le Festival de Cannes ("2024 Sean Baker/2023 Justine Triet/2022 Ruben Östlund/2021 Julia Ducournau/2019 Bong Joon Ho).
La société achète, et plus récemment produit, des films qu'elle distribue ensuite dans les salles de cinéma tout en menant des campagnes de marketing et de remise de prix.
Quelques semaines avant le coup d'envoi de Cannes, Neon a donc acquis "Anora", l'histoire crue et souvent hilarante d'une danseuse érotique new-yorkaise qui se marie sur un coup de tête avec le fils d'un oligarque russe. Le début des problèmes.
La semaine dernière, quelques jours après que son réalisateur eut fui l'Iran, le studio a discrètement mis aussi la main sur "Les graines du figuier sauvage", l'histoire d'un juge d'instruction sombrant dans la paranoïa au moment où des manifestations éclatent dans la capitale Téhéran. Mohammad Rasoulof, son réalisateur, a reçu samedi à Cannes un prix spécial du jury pour ce film. Encore un trophée.
Le fondateur de Neon, Tom Quinn, a d'abord passé des décennies à travailler sur des films indépendants avant de voler de ses propres ailes.
En 2016, il a conclu un accord avec la société chinoise Sparkle Roll Media, dirigée par la légende du cinéma Jackie Chan. Leur première oeuvre est "Colossal", un film de science-fiction étrange avec Anne Hathaway.
Neon est officiellement lancé l'année suivante. La comédie "Moi, Tonya", avec Margot Robbie, a rapidement remporté un succès critique.
Après l'élection de Donald Trump, les investisseurs chinois se sont rapidement retirés, remplacés par le milliardaire texan Dan Friedkin. Mais l'achat de films est resté dans les mains de Tom Quinn, qui avait travaillé pendant des années et sur de nombreux films avec le Sud-Coréen Bong Joon-ho.
"Peu importe ce qu'il allait faire ensuite, ce serait un film Neon", a raconté Quinn lors d'une récente interview, se disant prêt à se ruiner.
Ce film s'est révélé être "Parasite". Il a non seulement remporté la Palme d'or en 2019 mais il est aussi devenu le premier long-métrage non anglophone à remporter l'Oscar du meilleur film.
Depuis lors, Cannes s'est affirmé comme un terrain de chasse idéal pour le groupe qui compte aujourd'hui environ 55 employés.
Il a ensuite repéré "Titane", presque deux ans avant qu'il ne remporte la Palme d'or en 2021. Neon, toujours dans la lumière.
"L'équipe de rêve", a tweeté le studio, avec les lauréats des cinq dernières Palmes d'or, toutes distribuées aux Etats-Unis dans le cadre d'accords conclus pendant le Festival de Cannes ("2024 Sean Baker/2023 Justine Triet/2022 Ruben Östlund/2021 Julia Ducournau/2019 Bong Joon Ho).
La société achète, et plus récemment produit, des films qu'elle distribue ensuite dans les salles de cinéma tout en menant des campagnes de marketing et de remise de prix.
Quelques semaines avant le coup d'envoi de Cannes, Neon a donc acquis "Anora", l'histoire crue et souvent hilarante d'une danseuse érotique new-yorkaise qui se marie sur un coup de tête avec le fils d'un oligarque russe. Le début des problèmes.
La semaine dernière, quelques jours après que son réalisateur eut fui l'Iran, le studio a discrètement mis aussi la main sur "Les graines du figuier sauvage", l'histoire d'un juge d'instruction sombrant dans la paranoïa au moment où des manifestations éclatent dans la capitale Téhéran. Mohammad Rasoulof, son réalisateur, a reçu samedi à Cannes un prix spécial du jury pour ce film. Encore un trophée.
Le fondateur de Neon, Tom Quinn, a d'abord passé des décennies à travailler sur des films indépendants avant de voler de ses propres ailes.
En 2016, il a conclu un accord avec la société chinoise Sparkle Roll Media, dirigée par la légende du cinéma Jackie Chan. Leur première oeuvre est "Colossal", un film de science-fiction étrange avec Anne Hathaway.
Neon est officiellement lancé l'année suivante. La comédie "Moi, Tonya", avec Margot Robbie, a rapidement remporté un succès critique.
Après l'élection de Donald Trump, les investisseurs chinois se sont rapidement retirés, remplacés par le milliardaire texan Dan Friedkin. Mais l'achat de films est resté dans les mains de Tom Quinn, qui avait travaillé pendant des années et sur de nombreux films avec le Sud-Coréen Bong Joon-ho.
"Peu importe ce qu'il allait faire ensuite, ce serait un film Neon", a raconté Quinn lors d'une récente interview, se disant prêt à se ruiner.
Ce film s'est révélé être "Parasite". Il a non seulement remporté la Palme d'or en 2019 mais il est aussi devenu le premier long-métrage non anglophone à remporter l'Oscar du meilleur film.
Depuis lors, Cannes s'est affirmé comme un terrain de chasse idéal pour le groupe qui compte aujourd'hui environ 55 employés.
Il a ensuite repéré "Titane", presque deux ans avant qu'il ne remporte la Palme d'or en 2021. Neon, toujours dans la lumière.