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Microsoft vient d’obtenir un brevet pour le «retour de force haptique en téléprésence». Cette expression barbare recouvre l’idée d’utiliser des appareils connectés pour ajouter des interactions physiques à nos communications longue-distance. En gros, faire en sorte de pouvoir se faire des câlins si on parle depuis Paris à quelqu’un à Nantes, ou l’équivalent d’un câlin (à Paris j’embrasse mon coussin Microsoft, à Nantes ma soeur sent le coussin vibrer). Le brevet assure qu’on peut atteindre «un contact physique substantiellement similaire à une interaction dans la vraie vie».
Par exemple donc, un participant peut faire un câlin, serrer la «main», écrire sur un tableau et ses mouvements seront détectés pour qu’un autre particpant à cette conversation longue-distance reçoive un retour de force spécifique en touchant l’appareil Microsoft.
Geekwire rappelle qu’on trouve assez régulièrement le retour de force dans les manettes de jeux actuelles, et que ça fait un moment qu’on s’interroge sur la façon de l’appliquer aux interactions longue-distance. Des chercheurs de Carnegie Mellon ont ainsi publié une étude en 2003 intitulée Le Câlin: une exploration de la forme robotique pour des communications intimes (PDF).
Parmi les situations imaginées par les scientifiques, celle de Mary qui vit à Chicago et sa petite-fille Chrissy à Pittsburgh. Mary voit son «Câlin», une sorte de grande peluche interactive, s’allumer, et s’en saisit. Elle entend sa petite-fille lui parler, et pendant qu’elles discutent Mary peut caresser le dos du Câlin, ce qui fait que le Câlin équivalent de Chrissy vibre doucement.
Microsoft n’envisage pas seulement d’avoir des vibrations comme retour de force, puisque le brevet évoque également «la friction, la vibration, un feedback électrique ou tactile, une stimulation électrique, un feedback tri-dimensionnel, une résistance physique, un changement de température, un mouvement, un bruit, une pression, une texture, un mouvement, ou l’impression qu’on touche l’objet».
«Je sais à quoi vous êtes en train de penser» en lisant ça, imagine Geekwire, devant une définition si large que rien n’empêche d’imaginer des vibrateurs ou autres jouets sexuels longue-distance.
Par exemple donc, un participant peut faire un câlin, serrer la «main», écrire sur un tableau et ses mouvements seront détectés pour qu’un autre particpant à cette conversation longue-distance reçoive un retour de force spécifique en touchant l’appareil Microsoft.
Geekwire rappelle qu’on trouve assez régulièrement le retour de force dans les manettes de jeux actuelles, et que ça fait un moment qu’on s’interroge sur la façon de l’appliquer aux interactions longue-distance. Des chercheurs de Carnegie Mellon ont ainsi publié une étude en 2003 intitulée Le Câlin: une exploration de la forme robotique pour des communications intimes (PDF).
Parmi les situations imaginées par les scientifiques, celle de Mary qui vit à Chicago et sa petite-fille Chrissy à Pittsburgh. Mary voit son «Câlin», une sorte de grande peluche interactive, s’allumer, et s’en saisit. Elle entend sa petite-fille lui parler, et pendant qu’elles discutent Mary peut caresser le dos du Câlin, ce qui fait que le Câlin équivalent de Chrissy vibre doucement.
Microsoft n’envisage pas seulement d’avoir des vibrations comme retour de force, puisque le brevet évoque également «la friction, la vibration, un feedback électrique ou tactile, une stimulation électrique, un feedback tri-dimensionnel, une résistance physique, un changement de température, un mouvement, un bruit, une pression, une texture, un mouvement, ou l’impression qu’on touche l’objet».
«Je sais à quoi vous êtes en train de penser» en lisant ça, imagine Geekwire, devant une définition si large que rien n’empêche d’imaginer des vibrateurs ou autres jouets sexuels longue-distance.