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Des scientifiques japonais associés à une équipe internationale vont étudier pendant deux ans la pollution aux microplastiques des eaux côtières du Japon, gros producteur et consommateur de plastique, a annoncé mercredi la Fondation Tara Océan, à l'origine du projet.
A partir d'avril, plusieurs stations marines allant de la grande île septentrionale de Hokkaido à celle de Kyushu, dans le sud-ouest, vont effectuer des prélèvements qui seront analysés afin d'évaluer les flux de ces particules, d'en mesurer l'impact sur la vie marine et de sensibiliser le grand public.
Avec son voilier scientifique Tara, la fondation vient d'achever fin 2019 une étude inédite de la pollution plastique dans les fleuves d'Europe. 100% des prélèvements comportaient du plastique et des microplastiques, y compris en amont de grandes villes comme Londres ou Hambourg.
"Ce constat assez alarmant nous a conduits à préparer un projet ici au Japon", a déclaré au cours d'une conférence de presse à Tokyo le directeur général de Tara Océan, Romain Troublé.
L'objectif n'est pas de montrer du doigt telle ou telle région du monde, "le sujet c'est quelles sont ces pollutions plastiques, d'où elles viennent, où demain on mettra l'argent public pour arrêter ces pollutions plastiques", a-t-il ajouté.
Le projet sera aussi l'occasion de prendre contact avec les communautés locales: pêcheurs, écoliers, municipalités pour les informer et expliquer le rôle que chacun peut jouer dans sa "façon de consommer, de trier, de recycler davantage".
La goélette Tara, venue au Japon en 2017 dans le cadre d'une étude des coraux de tout l'océan Pacifique, ne sera pas cette fois du voyage.
C'est le réseau japonais JAMBIO (Association japonaise pour la biologie marine), fondé en 2009 et fort du nord au sud de l'archipel de plus de 20 stations équipées d'infrastructures de recherche, qui servira de base.
Les échantillons prélevés à la surface de la mer et dans ses sédiments seront analysés par des laboratoires tels que celui du bio-informaticien Hiroyuki Ogata à Kyoto, membre de Tara Océan.
"Il est vraiment très important d'avoir des chiffres qui permettent de développer des stratégies pour limiter cette pollution mais aussi de créer des modèles pour voir les flux de plastique", a dit pour sa part Sylvain Agostini, chercheur à l'Université de Tsukuba, au nord de Tokyo.
La quantité de plastique déversée chaque année dans les océans est estimée à 8 millions de tonnes.
En 2018, le Japon a annoncé un objectif de réduction de 25% de ses 9,4 millions de tonnes de déchets plastiques annuels d'ici 2030.
Après le Japon, Tara envisage de se tourner vers la Chine en coopération avec des universités chinoises, a indiqué M. Troublé.
A partir d'avril, plusieurs stations marines allant de la grande île septentrionale de Hokkaido à celle de Kyushu, dans le sud-ouest, vont effectuer des prélèvements qui seront analysés afin d'évaluer les flux de ces particules, d'en mesurer l'impact sur la vie marine et de sensibiliser le grand public.
Avec son voilier scientifique Tara, la fondation vient d'achever fin 2019 une étude inédite de la pollution plastique dans les fleuves d'Europe. 100% des prélèvements comportaient du plastique et des microplastiques, y compris en amont de grandes villes comme Londres ou Hambourg.
"Ce constat assez alarmant nous a conduits à préparer un projet ici au Japon", a déclaré au cours d'une conférence de presse à Tokyo le directeur général de Tara Océan, Romain Troublé.
L'objectif n'est pas de montrer du doigt telle ou telle région du monde, "le sujet c'est quelles sont ces pollutions plastiques, d'où elles viennent, où demain on mettra l'argent public pour arrêter ces pollutions plastiques", a-t-il ajouté.
Le projet sera aussi l'occasion de prendre contact avec les communautés locales: pêcheurs, écoliers, municipalités pour les informer et expliquer le rôle que chacun peut jouer dans sa "façon de consommer, de trier, de recycler davantage".
La goélette Tara, venue au Japon en 2017 dans le cadre d'une étude des coraux de tout l'océan Pacifique, ne sera pas cette fois du voyage.
C'est le réseau japonais JAMBIO (Association japonaise pour la biologie marine), fondé en 2009 et fort du nord au sud de l'archipel de plus de 20 stations équipées d'infrastructures de recherche, qui servira de base.
Les échantillons prélevés à la surface de la mer et dans ses sédiments seront analysés par des laboratoires tels que celui du bio-informaticien Hiroyuki Ogata à Kyoto, membre de Tara Océan.
"Il est vraiment très important d'avoir des chiffres qui permettent de développer des stratégies pour limiter cette pollution mais aussi de créer des modèles pour voir les flux de plastique", a dit pour sa part Sylvain Agostini, chercheur à l'Université de Tsukuba, au nord de Tokyo.
La quantité de plastique déversée chaque année dans les océans est estimée à 8 millions de tonnes.
En 2018, le Japon a annoncé un objectif de réduction de 25% de ses 9,4 millions de tonnes de déchets plastiques annuels d'ici 2030.
Après le Japon, Tara envisage de se tourner vers la Chine en coopération avec des universités chinoises, a indiqué M. Troublé.