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Si Djotodia ne s'est pas explicitement autoproclamé président de la République, il s’est cependant posé clairement en nouveau maître du pays.
L'accord de paix signé le 11 janvier à Libreville mettait en place un gouvernement d'unité nationale composé du clan au pouvoir, des rebelles et de l'opposition. Mais les rebelles affirment qu'il n'a pas été respecté par le régime Bozizé.
Agé d'une soixantaine d'années, M. Djotodia est un ancien fonctionnaire et diplomate - il a notamment été consul de Centrafrique au Soudan - qui avait basculé dans la rébellion, en devenant l'un des principaux animateurs depuis 2005.
L'Union africaine a suspendu lundi la participation de la Centrafrique à l'organisation. Elle a également imposé des sanctions contre sept responsables de la coalition rebelle Séléka, dont Michel Djotodia.
Les Etats-Unis ont condamné lundi "la prise du pouvoir par la force de la coalition rebelle de la Séléka et la nomination d'un président par la Séléka hors d'un cadre constitutionnel", sans toutefois appeler au retour au pouvoir du président Bozizé.
Paris a condamné "le recours à la force ayant abouti à la prise de pouvoir" en Centrafrique.
L'Union européenne a qualifié d'"inacceptable" le changement "par la force" du gouvernement en Centrafrique et appelé à "cesser immédiatement toutes les hostilités, à faire preuve de retenue et à contribuer au rétablissement de l'ordre public".
Et dès dimanche soir, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'était déclaré inquiet des violations des droits de l'Homme. Michel Djotodia a annoncé l'instauration d'un couvre-feu de 19h à 6h et des patrouilles pour sécuriser la capitale, toujours en proie à la violence et aux pillages.
Le président déchu François Bozizé a fui Bangui pour se réfugier au Cameroun, "où il se trouve actuellement dans l'attente de son départ vers un autre pays d'accueil", a annoncé la présidence camerounaise lundi.