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Les autorités algériennes ont imposé un strict dispositif de sécurité pour limiter l'accès à la zone d'exercices et ont refusé de fournir des informations sur cette opération, organisée dans le secret le plus total, pour éviter de courroucer ses partenaires occidentaux. Ces derniers avaient exercé des pressions pour contraindre le régime algérien à prendre ses distances vis-à-vis de Moscou et du Kremlin.
Oualid Kebir L'achat massif d'armes russes par le régime algérien finance la guerre en Ukraine et contribue à la détérioration de la situation humanitaire dans ce paysSelon nos confrères d’Algérie Part, les autorités ont interdit toute médiatisation ou publication de la moindre information sur ces exercices militaires au nom de la «protection de la sécurité nationale». «Mais en vérité, le dessein des dirigeants algériens est d’éviter toute mise en avant ou en valeur de la présence militaire russe sur leur territoire», explique un journaliste d’Algérie Part.
Selon lui, il s’agit des mêmes exercices qui étaient prévus en novembre 2022, mais qui avaient finalement été annulés par le ministère algérien de la Défense nationale sans en préciser la raison.
Malgré la guerre en Ukraine et les protestations de certains eurodéputés, l'Algérie semble déterminée à poursuivre son partenariat militaire avec Moscou, qui est de loin son premier fournisseur d'armes. En effet, elle figure parmi les quatre principaux acheteurs d'armes russes selon les données du Stockholm International Peace Research Institute. Les achats d'armes russes par l'Algérie devraient encore s'accroître cette année avec un budget militaire qui a plus que doublé par rapport à 2022 pour atteindre 22 milliards de dollars.
«En se donnant beaucoup de peine pour éviter toute forme d’exposition médiatique, Alger aurait réussi à contourner les pressions occidentales pour poursuivre le renforcement de ces liens militaires avec la Russie, ennemi juré des partenaires occidentaux de notre pays», souligne notre confrère algérien.
Pour sa part, l’opposant algérien Oualid Kebir estime que «l'achat massif d'armes russes par le régime algérien finance la guerre en Ukraine et contribue à la détérioration de la situation humanitaire dans ce pays». Et de préciser : «Le soutien de l’Algérie à la machine de guerre de Vladimir Poutine met en danger la stabilité de notre région et compromet notre souveraineté».
Il est évident que ce pays est en train de naviguer dans des eaux troubles en termes de relations internationales. Le report des manœuvres militaires conjointes avec la Russie, puis leur organisation de manière secrète, ainsi que la dernière visite du chef d'Etat-major de l'Armée algérienne en France et le report discret de la visite du président algérien à Moscou, suggèrent que le pays ne sait plus sur quel pied danser en ce qui concerne ses relations diplomatiques et ses partenariats stratégiques.
M.O