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Obésité, hypertension, diabète… On ne présente plus l’impact négatif de la malbouffe sur la santé. Une nouvelle étude publiée dans la revue Royal Society Open Science suggère que les effets délétères de la junk food vont encore plus loin : ils pourraient avoir des conséquences sur le cerveau. Pour faire ce constat, les chercheurs ont suivi 100 volontaires en bonne santé répartis en deux groupes : le premier devait suivre un régime alimentaire axé sur la junk food pendant une semaine. Ils ont ainsi été invités à manger des repas achetés au fast food, des gaufres, des milkshakes ou encore des sandwichs. Le second groupe, quant à lui, devait poursuivre son régime alimentaire habituel.
Au cours de cette période, les chercheurs ont également demandé aux participants de se soumettre à des tests dans le but d’analyser leur appétit ou encore leur mémoire.
Les chercheurs ont constaté que les volontaires qui avaient suivi un régime alimentaire essentiellement axé sur la junk food avaient du mal à contrôler leur appétit et avaient tendance à manger plus que les autres. Ces derniers avaient également obtenu de moins bons résultats au test d’apprentissage et de mémoire que le groupe ayant suivi un régime alimentaire normal. Trois semaines plus tard, alors que tous les participants avaient repris une alimentation normale, les différences entre les deux groupes avaient disparu. Les chercheurs suggèrent donc que la malbouffe pourrait engendrer une altération temporaire de l’hippocampe, et avoir un impact sur la régulation de l’appétit et la mémoire. Une bonne raison de ne pas abuser des frites, des hamburgers et des sodas !
Au cours de cette période, les chercheurs ont également demandé aux participants de se soumettre à des tests dans le but d’analyser leur appétit ou encore leur mémoire.
Les chercheurs ont constaté que les volontaires qui avaient suivi un régime alimentaire essentiellement axé sur la junk food avaient du mal à contrôler leur appétit et avaient tendance à manger plus que les autres. Ces derniers avaient également obtenu de moins bons résultats au test d’apprentissage et de mémoire que le groupe ayant suivi un régime alimentaire normal. Trois semaines plus tard, alors que tous les participants avaient repris une alimentation normale, les différences entre les deux groupes avaient disparu. Les chercheurs suggèrent donc que la malbouffe pourrait engendrer une altération temporaire de l’hippocampe, et avoir un impact sur la régulation de l’appétit et la mémoire. Une bonne raison de ne pas abuser des frites, des hamburgers et des sodas !