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Son propre parcours en fait un joueur à part dans le groupe libyen. Né à Tripoli il y a 28 ans, il a rejoint la France et Mont-de-Marsan à l'âge de 7 ans. Il passe par Bayonne et Sannois-Saint-Gratien en National (3e division), avant le grand saut pour le Portugal à Estoril, Beira-Mar et enfin Braga depuis l'été dernier, le club qui monte dans le championnat lusitanien. Djamal, comme on l'appelle au Portugal, a vécu de l'intérieur le parcours particulier des "Verts" devenus les "Chevaliers de la Méditerranée" à la faveur du changement de régime et de la chute du colonel Kadhafi. Il dit "mieux connaître la France que la Libye" et s'exprime plutôt en anglais avec ses coéquipiers, même s'il se "débrouille" en arabe. "Il a la même importance que les autres joueurs, mais il apporte son expérience internationale, puisqu'il joue en Europe", souligne le sélectionneur, le Brésilien Marcos Paqueta. Alors le milieu défensif, parfois comparé à Vieira, reste prudent dès qu'il s'agit de commenter les soubresauts politiques qui ont émaillé le parcours des Libyens. "On évite d'en parler, on ne parle que foot", confie-t-il. "Déjà qu'on avait beaucoup de temps à rattraper, alors si on ne se concentrait pas sur le foot... Pour nos matches à domicile, on ne pouvait pas jouer à Tripoli, alors on allait au Mali, en Egypte. Cela a été un handicap de ne pas avoir notre douzième homme, notre public. Mais ces difficultés ont soudé le groupe, on courait tous les uns pour les autres". Pour cette CAN, "il ne faut pas penser trop loin, soutient le Franco-Libyen. L'objectif est de travailler ensemble et d'essayer de se qualifier. On ne gagne pas la Coupe comme ça. Le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Ghana auront la pression, pas nous".