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Pour appuyer sa thèse, le Wali était accompagné des représentants du ministère de la Justice. Le vice-procureur du Roi près la Cour d’appel de Rabat a indiqué à ce propos qu’une cellule composée de trois juges a été constituée au niveau de ce tribunal. Elle a pour mission de recevoir toutes les remarques, plaintes et autres violations relevées par les candidats tout au long de cette campagne.
« La police judiciaire est prête à examiner toutes les plaintes. Nous vous assurons que les dispositions légales seront prises à l’encontre des fraudeurs et que la loi sera appliquée dans tous les cas » a-t-il dit en substance. Le même engagement a été exprimé par le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Rabat.
« Nous insistons sur le respect de la loi, le code des élections et de la circulaire commune entre les ministères de la Justice et de l’Intérieur», a-t-il souligné, mettant au passage l’accent «sur la responsabilité du système judicaire dans le suivi du bon déroulement des élections».
Autant que pour la Cour d’appel, une cellule a été placée au niveau de ce tribunal où une permanence continue a été assurée en vue de recevoir les plaintes des citoyens et des candidats. « Une étroite coordination est assurée avec la police judiciaire sous la bannière du chef de la sûreté en vue de traiter les violations relevées » a-t-il ajouté avant de conclure que « l’intégrité des élections est l’affaire de tous ».
Les candidats et les citoyens savent donc ce qu’il leur reste à faire : dénoncer toute tentative de fraude ou d’utilisation d’argent sale pour soudoyer les électeurs. Même si l’on sait pertinemment qu’il est de plus en plus difficile de prouver ce genre de transactions, si ce n’est à travers un flagrant délit.