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A cet égard le député parlementaire ittihadi a livré des observations acerbes soulignant l’échec de l’Exécutif tripartite en matière d’acquittement de ses promesses et engagements économiques et sociaux tout au long de quatre années de gestion des affaires publiques.
Dans ce sillage, Abderrahim Chahid a indiqué que les statistiques effectives des postes de travail créés entre 2022 et 2024 ont accusé une baisse évaluée à 99 mille emplois, le secteur agricole, notamment, ayant perdu un total de 554 mille emplois, ce qui dénote que ce gouvernement s’est révélé le plus productif de chômage au cours de plus de deux décennies, le taux de chômage ayant atteint 13,3% en 2024 et dans les milieux des jeunes en particulier un taux de 38,4% de même que celui des femmes a été de 21,6%.
Là-dessus, le député parlementaire ittihadi a relevé que le gouvernement n’est point parvenu à mobiliser les investissements publics et privés supposés mettre en œuvre des orientations Royales à ce propos, d’autant plus qu’il ne fut pas, comme cela était prévu pour la période 2022-2026, procédé à la création de 500 mille postes d’emploi, de même que le secteur privé n’a pas, non plus atteint l’objectif annoncé d’augmenter sa contribution à l’investissement à hauteur de 50%.
Quant au secteur public, Abderrahim Chahid a déploré l’absence de toute réforme structurelle en indiquant, entre autres, que les établissements concernés n’ont pas été mus en sociétés participatives et qu’il ne fut pas mis un terme à ceux inefficaces.
Par ailleurs, le stock des réserves de blé stratégiques n’a été en mesure de couvrir que seulement trois mois en dépit des dépenses évaluées à 13,05 milliards de dirhams dédiées au soutien entre 2022 et 2025 alors que les projets de production et de raffinement des vaccins nationaux sont à l’arrêt.
D’autre part, le président du Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants a fustigé le fait que l’emploi dans les secteurs de l’enseignement et de la santé ne reflète nullement la réalité des statistiques annoncées oscillant entre 16 et 25 mille postes d’emplois et que le département ministériel de la Santé n’a consacré que 42% des postes de travail créés entre 2022 et 2024, ce qui déduit une indigence manifeste en matière de planification de la gestion des ressources humaines actives.
Concernant le pouvoir d’achat, Abderrahim Chahid a souligné une hausse exorbitante des tarifs des matières premières, l’indice des tarifs de consommation s’étant élevé de 103,9 en 2021 à 118,7 en 2024 outre des augmentations inouïes des prix du beurre, de l’huile, du café, de la volaille et des œufs. Par conséquent, a-t-il martelé, un grand nombre de produits de consommation sont devenus totalement inaccessibles.
Par ailleurs, le député parlementaire ittihadi a rappelé, dans cette même veine, que l’endettement des ménages a atteint 427 milliards de dirhams en 2024 et que les dettes impayées sont estimées à 44,5 milliards de dirhams, en notant que les fonctionnaires constituent la catégorie la plus endettée représentant 40% de l’endettement des ménages.
Abderrahim Chahid a enchaîné en mettant en accent le fait avéré que le gouvernement n’a pas activé le nouveau modèle de développement, les engagements s’étant transformés en vision stratégique générale en l’absence de mesures concrètes. Il a expliqué, à ce propos, que les disparités régionales demeurent aiguës avec l’accaparement par trois régions de 58% du Produit National Brut (PNB) face à des ressources insignifiantes réservées aux collectivités locales ne dépassant guère 22,5 milliards de dirhams au titre de l’année budgétaire 2026…
Et de conclure que le gouvernement a foncièrement manqué à ses responsabilités économiques et sociales mais aussi à ses promesses et engagements et que les données et statistiques débitées dans le PLF de 2026 révèlent manifestement l’indigence de l’exercice gouvernemental et l’échec cuisant quant à son acquittement de ses engagements, « ce qui, hélas, met en péril la stabilité sociale et le développement global ».
Pour sa part, Said Baaziz, membre du Groupe socialiste et président de la Commission de la justice et de la législation à la Chambre des représentants, a révélé des informations «critiques» concernant l’action d’un «lobby» au sein du Parlement, qui fait pression pour l’adoption d’amendements dans le PLF en faveur des compagnies d’assurance.
Il a affirmé mercredi dernier, lors d’une réunion de ladite Commission consacrée à la discussion du projet de budget du ministère de la Justice, que « Ce lobby agit dans les coulisses du Parlement pour faire passer un amendement servant ses intérêts».
Et le député ittihadi d’ajouter : «C’est la corruption à laquelle contribuent certains parlementaires. Nous avons ainsi contribué à la corruption aux côtés du lobby qui sévit dans les couloirs du Parlement et a réussi à faire passer un amendement en faveur des entreprises d’assurance ».
«C’est la corruption parlementaire dont parle le peuple marocain, qui est conscient de ce qu’il dit, et quand il accuse une partie, il la désigne clairement», a martelé Said Baaziz.
Ensuite, il s’est adressé au ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, qui était assis à ses côtés, en disant : «Nous voulons que monsieur le ministre réponde à ce problème, et nous voulons que la responsabilité soit liée à la reddition des comptes».
Rachid Meftah et Mourad Tabet







