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Un cinquième des espèces de vertébrés (mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles et poissons) de la planète sont menacées mais les efforts de protection portent "indiscutablement" leurs fruits, selon une étude publiée mercredi.
Chaque année, en moyenne, 50 espèces de mammifères d'oiseaux et d'amphibiens "sont poussées un peu plus vers l'extinction" sous l'effet conjugué de l'expansion agricole, de l'exploitation des forêts, de la surexploitation des ressources et des espèces exotiques envahissantes.
L'Asie du Sud Est connaît les pertes les plus graves, en raison essentiellement de la plantation de cultures d'exportation comme les palmiers à l'huile, de l'exploitation commerciale des forêts de feuillus, de la transformation des terres en rizières et d'une chasse non durable.
Selon ses auteurs, cette étude, publiée dans Science et qui s'est appuyée sur les données relatives à 25.000 espèces de la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées, confirme une tendance lourde de "pertes constantes" dans la diversité du vivant.
Mais elle apporte aussi "des preuves indiscutables" des effets positifs des efforts de conservation.
Les scientifiques ont mis en évidence 64 mammifères, oiseaux et amphibiens dont l'état de conservation s'est amélioré grâce à des mesures de conservation.
Parmi ceux-ci, trois espèces qui étaient éteintes à l'état sauvage et qui ont été réintroduites dans la nature : le condor de Californie (Gymnogyps californianus), le putois à pieds noirs (Mustela nigripes), aux tats-Unis, et le cheval de Przewalski (Equus feru), en Mongolie.
La lutte contre les espèces exotiques envahissantes sur les îles s'est révélée particulièrement efficace. La population du shama des Seychelles (Copsychus sechellarum) est passée de moins de 15 oiseaux en 1965 à 180 en 2006 grâce aux mesures de lutte contre les prédateurs introduits et à des programmes d'élevage en captivité et de réintroduction.
Chaque année, en moyenne, 50 espèces de mammifères d'oiseaux et d'amphibiens "sont poussées un peu plus vers l'extinction" sous l'effet conjugué de l'expansion agricole, de l'exploitation des forêts, de la surexploitation des ressources et des espèces exotiques envahissantes.
L'Asie du Sud Est connaît les pertes les plus graves, en raison essentiellement de la plantation de cultures d'exportation comme les palmiers à l'huile, de l'exploitation commerciale des forêts de feuillus, de la transformation des terres en rizières et d'une chasse non durable.
Selon ses auteurs, cette étude, publiée dans Science et qui s'est appuyée sur les données relatives à 25.000 espèces de la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées, confirme une tendance lourde de "pertes constantes" dans la diversité du vivant.
Mais elle apporte aussi "des preuves indiscutables" des effets positifs des efforts de conservation.
Les scientifiques ont mis en évidence 64 mammifères, oiseaux et amphibiens dont l'état de conservation s'est amélioré grâce à des mesures de conservation.
Parmi ceux-ci, trois espèces qui étaient éteintes à l'état sauvage et qui ont été réintroduites dans la nature : le condor de Californie (Gymnogyps californianus), le putois à pieds noirs (Mustela nigripes), aux tats-Unis, et le cheval de Przewalski (Equus feru), en Mongolie.
La lutte contre les espèces exotiques envahissantes sur les îles s'est révélée particulièrement efficace. La population du shama des Seychelles (Copsychus sechellarum) est passée de moins de 15 oiseaux en 1965 à 180 en 2006 grâce aux mesures de lutte contre les prédateurs introduits et à des programmes d'élevage en captivité et de réintroduction.