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Chômage, mépris et exil
Depuis juillet dernier, plusieurs manifestations et sit-in pacifiques ont eu lieu, notamment à Khouribga et à Casablanca devant le siège central de l’OCP.
Après 8 ans de travail dans les mines de phosphates, 850 ouvriers ont été licenciés par l’Office. Ils sont originaires de la région. Certains parmi eux avaient même vendu leurs terrains à l’OCP pour qu’il y édifie des de nouvelles unités de production et d’industrialisation des phosphates plus compétitives. La contrepartie consistait à les intégrer dans les usines et unités de production.
Selon des sources informées, le licenciement collectif est intervenu en trois phases. La première est liée à la constitution d’un bureau syndical. Les responsables ont, dans ce sens, licencié les 150 ouvriers qui avaient opté pour la voie syndicale. En deuxième temps, 100 ouvriers ont été licenciés après avoir organisé un sit-in pacifique de solidarité avec les expulsés. La troisième phase de licenciements a été spectaculaire puisque 600 ouvriers vont perdre leur travail suite à leur refus de signer des contrats avec des sociétés d’intérim qu’ils qualifiaient de virtuelles. Ces ouvriers demandaient la signature de contrats en bonne et due forme avec la SMESI, affiliée à l’OCP et non pas avec d’éventuelles sociétés d’intérim.
El Hassan Ben Bika, secrétaire général du bureau syndical assurant le suivi de ce dossier, a indiqué à notre journal qu’« après ces vagues de licenciements, l’OCP a signé des contrats avec des retraités », en l’occurrence d’anciens ouvriers dont l’âge est avancé ! La même source regrette que l’OCP n’ait pas embauché du personnel temporaire jeune puisqu’il semble ne plus vouloir d’une certaine catégorie de ses salariés légaux, ajoutant que les ouvriers licenciés vont continuer à protester et à suivre toutes les voix légales pour pouvoir réintégrer leur travail.